#2.07 Unknown future // Futur inconnu

 

Disclaimer :

Smallville et ses personnages ne m’appartiennent pas
Smallville © The Warner Bros Television & DC Comics
Smallville created by Alfred Gough & Miles Millar
Superman © DC Comics
Superman created by Jerry Siegel & Joe Shuster

Cette histoire n’existe que pour le plaisir des fans. Je n’ai pas été payé pour l’écrire et n’en tirerais aucun avantage lucratif

Droits :

Hormis les copyrights ci-dessus, cette histoire m’appartient dans sa totalité en vertu de la législation sur la propriété intellectuelle et de celle sur les droits d’auteur.
Interdiction formelle de reproduire, d’utiliser et/ou de diffuser cette histoire sans l’autorisation expresse de son auteur

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Maison des Sina – Smallville – 20h23

Le soleil rougeatre et fatiguée par une énième journée éprouvante se couchait à l’horizon, caché par quelques sombres et imposants nuages grisatres cachant sa si envoutante couleur sang. Les quelques rayons de couleur rouge passant entre les hautes tours du haut Métropolis pénaient à percer au travers de la masse nuageuse. Un de ces derniers rayons illumina de sa faible lueur l’étroite banlieue résidencielle de Smallville.
Bordant chaque rive d’une longue et étroite route goudronnée à double sens, des maisons individuelles de couleur blanche éclatante étaient alignés, offrant au devant de magnifique pelouses verdoyante recouvertes ici et là d’objet de décorations diverses, les voitures des occupants garés aupres du trottoir, devant leur maison. La camera plongea soudainement, filmant une maison particuliere, au centre de la banlieue, une maison d’un blanc éclatant aux volets d’un bleu clair faisant clairement allusion aux maisons en bord de mer. Devant cette maison, propriété des Sina, deux véhicules, un pick-up blanc et une berline bleue etaient garées comme à l’heure habitude, l’une devant l’autre, à l’arret. Mais contrairement à l’habitude, un troisieme véhicule était garé devant la berline bleu, un véhicule qui attirait l’attention plus que n’importe lequel autre. De haute taille, d’une couleur blanche, un camion semblable à ceux de la Brink’s, la porte arriere ouverte, il portait sur le coté un immense logo bleu représentant la « Luthorcorp ». La camera s’insinua entre l’avant de la berline bleue et l’arriere du fameux camion, passant entre les deux en direction de la maison, dont la porte elle aussi bleu ciel était ouverte. En passant entre les deux véhicules, la camera tourna vers la gauche, regardant dans le compartiment rangement du camion. A l’intérieur, impeccablement rangés, quelques meubles de bois étaient apposés contre les parois de métal, accrochés à elles par un large cordon de sécurité. La camera, arrivé sur le trottoir, passa entre les deux parties de la barriere d’un blanc éclatant, avançant le long d’une étroite allée pavée d’une couleur vert pale, plus claire que la verdure semblable à un tapis de billard de la pelouse, de chaque coté de la haie, un nain posé sur chacune d’elles. Lentement, la camera monta les quelques marches de bois peintes en blancs, menant à un petit perron couvert par le toit avancé de la maison. Elle entra par l’embrasure de la porte d’entrée restée ouverte étrangement et pénétra ainsi dans un petit hall d’entrée au sol parqué reluisant. Face à elle, menant à l’étage, un large escalier de bois lui aussi ciré à la perfection est posté, juste apres la porte restée entrouverte du salon, sur la gauche. Juste sur la droite de l’escalier, allant vers le fond de la maison, un long couloir semblait mener vers la cour, derriere la maison. Regardant sur la gauche, la camera s’avança vers l’escalier de bois et vit ainsi juste un instant le salon si vide, tout juste quelques cartons fermés et entassés ainsi que la télévision sur son meuble encore branchée. Lentement, doucement, la camera monta les marches de l’escalier, l’étage apparaissant peu à peu, de plus en plus distinctement. Un long couloir éclairé par les lampes accrochés sur les murs s’étendait au loin, quatres portes donnant visiblement sur différentes pieces. La camera emergea enfin au sommet des marches, filmant la totalité du couloir, étrangement desert lui aussi. Soudain, au fond du couloir, un homme d’une cinquantaine d’année, le tein bronzé, les cheveux coupé courts, sortit d’une salle par une porte, portant un carton visiblement loudr dans les bras et travers la largeur du couloir pour entrer dans la salle en face de lui. Ne s’attardant pas plus longtemps à contempler le vide du couloir, la camera avança de quelques pas et fit demi-tour, contournant la rembarde de bois d’ébène sur sa gauche et alla vers la partie du couloir qui se trouvait dans son dos un instant auparavant. Apparut ainsi le mur du fond, à à peine une dizaine de metres, une seule porte semblant importante, une porte en bois d’ébène elle aussi entrouverte, laissant sortir du bruit de frottement. Lentement, la camera s’en approcha et entra dans la nouvelle piece, la raison du bruit apparut rapidement. La salle, qui devait etre une chambre auparavant, en témoignait l’amroire vide contre le mur de gauche et le bureau contre celui du fond, sous la fenetre. Dans cette piece également etaient entassés nombres de cartons fermés à l’aide de scotch. Au centre de la salle, assise en tailleur devant un énième carton, une jeune fille, le teint bronzé, ses cheveux noirs coiffés en une longue natte lui tombant dans le dos s’affairait à fermer ce qui semblait etre le dernier carton. Mais les efforts de Donia pour fermer à grands efforts le carton ne semblaient pas le seul bruit sortant de la piece, couvert presque par son agitation, desormais les renifflements de la jeune fille nous parvenait sans difficultés. Elle parvint enfin à scotcher les deux bords du carton et, la camera qui filmait la jeune fille de dos fit voir le bras droit de Donia remonter jusqu’à son visage et y rester. La camera fit alors le tour de la jeune fille et la filma cette fois de face, révélant le triste spectacle : deux larmes coulaient lentement le long des joues douces et bronzées de Donia, elle avait placé sa main sous son nez, essayant de couvrir ses pleurs, elle avait si mal au cœur qu’elle aurait pu tuer celui qui etait responsable de son profond desarroi. Essayant de se reprendre, Donia se releva, renifflant toujours assez intensément et s’approcha du bureau, apres avoir contourné le carton devant elle, sous la fenetre ouverte. Elle se posta devant, une nouvelle larme perlant à son œil droit, elle avait posé son regard sur un cadre-photo posé garce à son trépied sur le bord du bureau, contre le mur. Doucement, Donia saisit le cadran contenant une photo d’un jeune homme noir, aux cheveux coupés aussi courts que son pere. Elle ramena le cadran à hauteur de son cou, fixant ses yeux sur ceux du jeune homme qui souriait sur la photo. Une autre larme perla à nouveau, à l’œil gauche de Donia, un sourire radieux perçant son visage si triste et embué de larmes. Pourquoi le destin s’acharnait-il contre elle ? Elle semblait enfin completement heureuse mais non une fois de plus cela ne devait pas durer. Une larme coulant sur sa joue tomba de son visage droit sur le verre du cadran photo, étalant son humidité sur le visage de Pete Ross.


Donia : Je hais les Luthor et leur égoïsme né !

GENERIQUE

 

Ferme des Kent – Smallville – Le lendemain – 10h35

Apres quelques jours secoués de sanglots et de réconfort, l’ambiance à la ferme des Kent avait enfin retrouvé sa quiétude habituelle. Bien sûr, rien ne pourrait etre pareil, les Kent n’étaient plus seuls désormais : Leyana habitait avec eux, elle dormait dans le loft de Clark et mangeait, travaillait avec eux. Mais une fois qu’elle s’était rendu compte que les Kent etait devenu sa nouvelle famille, Leyana semblait avoir retrouver le sourire, bien sur elle continuait de pleurer dans son sommeil, comment cela aurait-il pu cesser si subitement ? Mais durant la journée, malgré l’étrange lueur de ces yeux qui était devenue plus faible, Leyana semblait avoir retrouver son bonheur habituel, elle souriait à nouveau habituellement. Elle reprenait peu à peu la vie qu’elle avait connu avant la perte de ses parents, peut etre y avait-elle meme gagné quelqu’un qu’elle n’avait pas avant, quelqu’un sur qui elle puisse compter, quelqu’un à qui elle pouvait se confier, quelqu’un capable de l’aimer : Clark. Plus qu’un réel réconfort, Clark avait su lui laisser le temps de retrouver ses esprits et rien que pour cela, Leyana lui devait beaucoup.
Cela faisait déjà plus de deux heures que Clark et Leyana etaient partis au lycée, ensemble, prenant, et cela était un véritable miracle, le bus ensemble et surtout à l’heure. Ils avaient ainsi amenés au lycée pendant qu’à la Ferme commençait déjà une nouvelle journée de labeur. Jonathan s’était rendu à la grange, une fois de plus le tracteur faisait des siennes et demandait à etre réparés. Alors que Martha, quant à elle, etait restée à la maison, s’occupant du ménage à la maison.
Apres avoir réussi à grand peine à réparer le tracteur qui semblait quand meme donner des signes de fatigue, Jonathan se préparait enfin à partir pour ses livraisons quotidiennes, apres avoir charger le compartiment arriere du pick-up des larchandises. Il plongea la main dans sa la poche de son jean où se trouvaient les clés du pick-up. Il chercha pendant un long instant dans la poche mais non, elles n’y étaient pas. Il fouilla ainsi l’autre poche mais visiblement les clés n’étaient pas là : Jonathan réfléchit un instant et un flash traversa sa tete, les clés étaient restés dans la table de cuisine. Esquissant un leger sourire, Jonathan quitta le pick-up et, gravissant les trois marches du perron ouvrit la porte d’entrée de la cuisine. Il vit immédiatement le trousseau de clé sur la table, un peu plus loin. Laissant la porte ouverte et ne pretant pas attention à l’étrange silence de la maison, Jonathan contourna la table et s’approcha du trousseau, qu’il mit, un sourire sur les levres dans une des poches de sa veste.
Mais soudain, brisant la pleinitude ressentie jusqu’alors par Jonathan, un bruit malheureusement familier vint jusqu’à ses oreilles, faisant disparaître instantanément le leger sourire qui étiraient ses levres. Il ne connaissait que trop bien ce bruit, il le redoutait meme. Il provenait visiblement d’une autre piece, puisqu’il était le seul présent dans la cuisine. Sentant son rythme cardiaque augmenter douloureusement, Jonathan revint sur ses pas et tourna sur sa gauche, entra dans un étroit couloir. Sur sa droite, il y avait le salon et face à lui l’escalier menant à l’étage. Le bruit ne semblait pas provenir du rez-de-chaussée. Pourtant, il avait intimement augmenter. Lentement, Jonathan s’approcha du pied des marches, l’oreille aux aguets : le bruit venait de l’étage. Redoutant ce qu’il allait trouver en haut des marches, Jonathan posa le pied sur la premiere marche de l’escalier, le regard lever vers le palier, quelques metres au dessus de lui. A mesure qu’il gravissait les marches, Jonathan entendait ce redoutable bruit augmenter legerement, tout juste ponctué par le bruit de ses pas sur le bois des marches. Enfin, il émergea dans le couloir, le bruit était de plus en plus fort, il provenait de quelque part sur sa gauche. Toujours de ce pas lent caracterisant son angoisse, Jonathan s’approcha de la porte de bois fermée, seule entrée possible vers son sanctuaire partagé avec Martha : leur chambre. Il n’avait plus de doute, le bruit venait de la piece, derriere la porte. IL s’approcha le plus possible, collant presque son oreille contre le bois de la porte, le bruit était devenu si claire que Jonathan n’avait plus aucun doute. Posant doucement la main sur la poignée, il la baissa puis poussa la porte, entrant dans la chambre baignée d’une douce pénombre, les rideaux bleus, contre la fenetre face à lui, au fond de la salle, étaient restés tirés. Le bruit était devenu si intense qu’il ne pouvait etre plus claire. De plus, l’origine se trouvait à à peine deux metres de Jonathan. Assise sur le rebord du lit, pres de la fenetre, la silhouette legerement courbée de Martha pleurait bruyamment, origine du bruit entendu par Jonathan depuis la cuisine. Elle renifflait et laissait ses larmes couleur abondamment sur son visage, ne pretant pas attention à Jonathan qui s’approchait lentement, ayant laissé la porte ouverte. Une fois arrivé de l’autre coté du lit, aux cotés de Martha, Jonathan vit que sa femme tenait entre ses mains un cadre photo contenant une photo de Clark bébé, à l’age où ils l’avaient adopté. Visiblement, à la vue de ce souvenir, Martha semblait en larmes. Mais etait-ce la seule raison de ses sanglots ?


Jonathan : (étonné) Martha …

Mais malgré le fait qu’elle ait entendu Jonathan, Martha ne manifestait pas le moindre geste qui le laissait préssentir. Pourtant, la phrase suivante prouvait qu’elle l’avait remarqué.

Martha : (regardant toujours la photo) oh Jonathan pourquoi a-t-on livré l’âme de notre fils au diable personnifié !

Un éclair de compréhension perça le visage de Jonathan. Une fois de plus, le sujet si douloureux refaisait surface, pourquoi ne l’avait-il pas deviné ? Compatissant, Jonathan s’assit lentement sur le rebord du lit, à coté de Martha. Il enroula ainsi son bras aurtour des épaules de sa femme dans une attitude réconfortante.

Jonathan : Martha, on en a déjà parlé. C’était la seule façon de gagner un peu de temps. Maintenant, Clark sait à quoi s’attendre avec lui.

Martha tourna enfin la tete vers son mari, son regard si clair embué de larmes.

Martha : et s’il arrivait à le manipuler quand meme ?
Jonathan : Clark est plus fort que lui, il saura agir de la meilleure façon.
Martha : (apeurée) mais Jonathan tu ne peux pas nier cette prophétie. Jusqu’à maintenant tout s’est dérouler comme prévu !
Jonathan : Clark est et restera seul maitre de son destin. Un jour viendra où Clark devra faire un choix, et lorsque qu’il devra prendre sa décision, Martha Kent, tu seras fiere que ton fils fasse le bon choix !

 

High Smallville – Smallville – 9h57

Un peu plus tot dans la matinee, à quelques kilometres de la ferme des Kent, en plein centre ville de la capitale des météorites, une nouvelle journée de cours commençait pour chacun des nombreux élèves de Smallville. Enfin se terminait le laborieux deuxieme cours de la matinée, la sonnerie resonnante indiquait qu'il était temps d'aller prendre l'air.
Alors que la cloche continuait de sonner d'un son plus qu'aigu, le long du long couloir aux casiers jaunes alignée le longs des murs, plusieurs portes s'ouvraient presque instantanément, poussées ou tirées par les élèves ravis d'en avoir enfin fini avec leur cours. Ainsi, quelques secondes plus tard, un large flot d'élève parlant parmi un brouhaha indescriptible commença à envahir l'étroit couloir du lycée. Sortant d'une salle à mi-distance entre sortie vers le parking et les locaux de la Torche, Clark, son sac rouge posée sur son épaule gauche et souriant, accompagné de Pete, portant son propre sac sous le bras et observant d'un air impressionné deux rectangles en paier violets dans ses mains, sortirent dans le couloir lentement, se melant à la foule qui se précipitait peu à peu dans divers endroits, formant sans s'en rendre vraiment compte plusieurs groupes de chaque coté du couloir. Pete et Clark tournerent sur leur droite ou plutot, Clark tourna sur la droite, regardant droit devant lui en souriant, ravi et Pete le suivit sans relever la tete, presque instinctivement. Il ne pouvait lacher du regard ses deux rectangles de papier qu'il tenait dans les mains, comme s'il s'agissait d'un métal particulierement précieux, plus encore que de l'or.
Enfin, comme s'il avait enfin réussi à reprendre contact avec la réalité, Pete releva la tete et redonna les billets à Clark.


Pete: (fier) j'en reviens pas, si on m'avait dit! Voir les Sharks de Métropolis de la tribune officielle! Et en plus grace à l'oncle fétide!

Clark, qui regardait Pete avec une fierté non dissimulable, mit les billets pour le match dans la poche arriere de son jean pus, prenant une mine renfrognée, s'adressa à Pete d'une attitude assez choquée.

Clark: Pete, Lex n'est pas si malfaisant qu'on veut le faire croire. Il est bien différent de son pere.

Désormais, Pete arborait un large sourire arrogant, visiblement Clark pourrait dire tout ce qu'il voulait, pour lui, Lex reterait le fils de Lionel Luthor.

Pete: tu peux dire ce que tu veux Clark, mais en attendant, Lex ne sait rien de toi!

Clark aurait voulu répondre à Pete mais il avait entierement raison. Malgré le fait que Lex soit l'un de ses meilleurs amis, Clark ne lui avait jamais confié son secret, fils de Luthor oblige. Il resta ainsi, fixant le sol, l'air renfrogné alors qu'ils approchaient des locaux de la Torch, dont la porte etait grande ouverte.

Pete: en plus avec Harkes en Quaterback, tu peux etre sur que le match va etre survolté!

Ils entraient déjà dans le local du journal lycéen et Clark, cette fois, avait quelque chose à répliquer à son ami.

Clark: Jener est pas mal non plus!
Pete: Jener? Il arrive meme pas à la cheville de Harkes!

Dans leur dos, des bruits témoignaient d'une autre présence. Sortant du coin de la salle des papiers imprimés, Chloé les dépassa le sourire aux levres, allant se rasseoir derriere son ordinateur, un peu plus loin.

Chloé: (moqueuse) voila un débat qui va changer la face du monde!

Tous deux souriant afin de se moquer à leur tour de Chloé, Pete et Clark rejoignirent la jeune fille à son bureau, se plaçant derriere elle.

Pete: de toutes façon toi, du moment qu'il n'y a pas une météorite qui s'écrase en plein milieu du stade, ça risque pas de t'interesser!

Clark esquissa un nouveau large sourire qui cependant ne dura pas. En regardant un peu plus serieusement l'écran d'ordinateur de Chloé, Clark resta bouché bée devant l'article à paraitre le lendemain. Ayant une photo de Lex en plein centre, il avait pour titre plus qu'éloquent: " Lex Luthor: sur les traces de son pere ".

Clark: (furieux) c'est quoi cet article?
Chloé: (ravie) la preuve que les liens du sang sont plus fort que tout!
Clark: (catégorique) Lex ne deviendra jamais comme son pere!

Chloé se leva et, forçant le passage entre Clark et Pete, se dirigea vers un autre bureau, contre le mur du fond devant lequel elle s'arreta un instant. Elle prit juste le journal plié en deux dessus avant de revenir vers les garçons qui la regardaient faire. En revenant, elle tendit le journal du " Daily Planet " à Clark, l'invitant à l'ouvrir puis se rasseya à sa place. Clark, de plus en plus intrigué, ouvrit le journal et découvrit ainsi un nouvel article en premiere page contenant une photo de Lex. Il avait pour titre: " Nouvelle fermeture inexpliquée d'un laboratoire Luthorcorp ". Rien que que par ce titre, Clark s'étonnait que le responsable ne soit autre que son ami Lex Luthor. Quelques phrases, ici et là, étaient surligné d'un jaune éclatant, surement par Chloé pour son article. Parmi elles, Clark reteint " Nouveau laboratoire délocalisé à Métropolis ", " familles obligées de déménager sous peine de perte de travail " et " aucune raison donnée ". Clark n'en revenait pas, celui qui avait toujours manifesté un dégout envers les façons d'agir de son pere, utilisait desormais les memes procédés. Pourtant, la derniere phrase surlignée redonna le sourire à Clark " Luthorcorp offre des logements aux employés " . Sur ce, il posa le journal sur le bureau, à coté de Chloé et la regarda, bien qu'elle tournait le dos.

Clark: la voila la différence, Lex leur offre des logements! Jamais Lionel Luthor n'aurait fait un tel geste.

Chloé répliqua à nouveau tandis que Pete, sans y participer, les écoutaient attentionnément. Jusqu'au moment où son regard se posa sur la photo du laboratoire délocalisé, au centre de l'article. " Cadmus Laboratory ". Il connaissait ce laboratoire, il etait installé à Smallville depuis quelques mois. Il prit le journal à son tour, sous les yeux surpris de Clark, qui avait cessé de parler. Il regardait la mine renfrognée de Pete, qui regardait la photo comme s'il n'osait y croire.

Clark: qu'est ce qu'il y a ?

Mais Pete ne répondit pas tout de suite, il n'osait y croire comment cela etait-il possible? Elle lui en aurait parler.

Pete: (voix hésitante, regardant la photo) euh ... les parents de Donia ... ils travaillent là-bas.

 

Ferme des Kent – Smallville – 11h36

Apres avoir subi lamentablement, il n’y avait pas d’autres mots, les deux premiers courts de sa journée, Clark avait dû rentré à la ferme en vitesse, son pere avait visiblement besoin d’un peu d’aide. En effet, Martha partit pour Métropolis pour une raison restée inexpliquée par Jonathan, il ne restait plus personne à la ferme, de « qualifié », pour effectué les tâches quotidiennes d’un Jonathan débordés par les appels incessants d’un banquier qui voulait vraiment parler de toute urgence à Jonathan. Ainsi Clark avait croiser en arrivant à la ferme, en pick-up, présence de Leyana oblige, lui disant rapidement ce qu’il devait faire avant de disparaître plus loin, sur la route goudronnée menant à Smallville. Le ménage que n’avait pas eu le temps de finir Martha avant de partir était en cours de finition, effectuée par Leyana qui elle non plus n’avait pas cours et était donc rentré en meme temps que Clark à la ferme, voulant donner un coup de main à la famille Kent. Cela ne réjouissait pas Clark, il allait devoir réduire au minimum l’usage de ses pouvoirs.
Apres une heure de travail plus que pénible dans la grange, Clark était sorti au dehors, avait été cherché le tracteur tirant une remorque et l’avait garé à l’intérieur de la grange. Usant de ses pouvoirs, sinon il n’aurait jamais le temps de tout finir, Clark balança de l’étage de la garnge, sous le toit en bois, des amoncellements de paille usagée, qui atterirent dans un bruit de fracas sourd, dans la remorque métallique. Apres avoir débarasser la grange de toute la paille inutile, Clark avait emmené le tracteur dans le champs, pres de la grange et l’avait garé à une vingtaine de mètres de la barriere.
Apres un quart d’heure pendant lequel Clark avait déchargé la paille de la remorque, à l’aide d’une fourche aiguisée, le jeune Kent planta son outil dans l’amoncellement peu haut de paille et posa les mains sur le manche, dans une attitude de soulagement, un sourire se dessinant sur ses levres. Il avait enfin fini et s’accordait un moment de détente. Il admira ainsi l’amas de paille, à ses pieds, à l’odeur assez détestable. Puis, lâchant le manche de la fourche, Clark plongea sa main droite dans la poche avant de son jean, dans laquelle devait se trouver une boite d’allumettes. Mais Clark avait beau cherché, elle ne s’y trouvait pas. Il fouilla dans ses trois autres poches mais il ne faisait aucun doute : rien ne se trouvait rangé dans son jean. Il se rappela alors : la boite etait restée sur l’établi, dans la grange. Mais bizarrement, un leger et timide sourire apparut sur ses levres.


Clark : tant pis, on va faire avec les moyens du bords !

Toujours ce leger sourire aux levres, Clark attrapa le manche de la fourche, l’arracha de la paille et, s’approchant de la remorque, il la balança dedans, accompagné d’un bruit métallique resonnant. Puis, le jeune fermier revint aupres de l’amoncellement de paille et resta debout devant lui. Il posa son regard bleu sur la paille usagé, toujours souriant et concentra ses yeux dessus. Il sentit alors une chaleur envoutante envahir son cerveau et, se concentrant de plus belle sur l’amas de paille, Clark fit jaillir deux bribes de rayon thermique, apres que ses yeux n’aient rougis. Aussitôt, au contact de la chaleur, en son centre, la paille s’embrasa prenant feu de part et d’autre. Clark coupa sa vision thermique, les flammes s’élevaient desormais à hauteur de la tete de Clark, une fine fumée noire s’échappant dans le ciel. Lentement, toujours ce timide sourire sur les levres, Clark releva la tete, quittant des yeux la paille qui commençait à s’enflammer, il dirigea ses yeux droit devant lui, regardant au travers des flammes ; il perdit son sourire instantanément, au profit d’une stupeur non dissimulable : à une vingtaine de mètres de lui, derriere la barriere, face à lui, Leyana le regardait fixement et visiblement depuis un moment. Clark n’osait croire ce qui se passait. A cause d’une fainéantise, Leyana avait découvert l’un de ces pouvoirs et une partie de ce secret qu’il ne voulait pour rien au monde qu’elle découvre. La pression qu’éprouvait Clark montait au rythme des battements de son cœur augmentant rapidement, il sentait une chaleur le submerger, non pas à cause de l’embrasement du fumier devant lui mais à cause de l’angoisse à l’idée de devoir tout avouer à Leyana. Les questions se chamboulaient dans la tete du jeune homme, il réfléchissait à la réaction qu’il devrait avoir. Leyana l’avait-elle vraiment vu user de ses pouvoirs ? Et si c’était le cas, etait-elle sûre d’avoir vu Clark enflammer la paille à la seule force de son regard ? Et meme en acceptant l’idée qu’elle soit sûre de ce qu’elle ait vu, peut etre penserait-elle que cela etait impossible ? Déterminé à jouer la carte de l’innocence, Clark contourna les flammes et, se forçant à paraître sûr de lui, s’approcha d’un pas décidé vers Leyana, mettant ses mains dans les poches arriere de son jean, il regardait néanmoins le sol, peut etre n’allait-il pas avoir le choix et révéler son secret à Leyana. Il n’était plus qu’à moins de cinq mètres d’elle. Il releva enfin la tete, adressant à Leyana un sourire tendu et la rejoignit aupres de la grange. Esperant que cela pourrait l’aider ou détourner son attention, Clark déposa un doux et long baiser sur les levres tendres de Leyana.

Clark : (souriant) c’est moi que tu attends ?

Leyana sembla revenir beaucoup trop brutalement, par rapport à ce qu’elle aurait voulu, à la réalité. Elle secoua legerement la tete, visiblement encore préoccupée par ce qu’elle venait de voir.

Leyana : euh … oui … c’est ton pere … il a besoin de toi à la maison !
Clark : il est déjà revenu ? (Leyana acquiesça, l’air ailleurs) ok, je finirais ça tout à l’heure.

Leyana tourna les talons, quittant la barriere, et s’élança en direction de la maison. Clark, lui, sauta par dessus la barriere de bois et atterit en douceur sur le sol terreux. Accélérant le pas pour rejoindre Leyana, Clark vit qu’elle restait silencieuse et songeuse, ce qu’elle venait de voir la troublait énormément. Se plaçant derriere elle, Clark passa ses bras autour du cou de Leyana, l’étreignant avec tendresse. Il posa son visage tiede, en raison de la chaleur du fumier contre celui plus froid de Leyana. Leyana ferma les yeux un instant, cette étreinte était plus que réconfortante.

Clark : ça ne va pas ? tu as l’air soucieuse ?

Bien entendu Clark avait dit cela pour essayer de la convaincre qu’il ne s’était rien passé. Leyana en éprouva un élan de gratitude et, souriant radieusement, passa sa main gauche dans celle de Clark, sur son épaule, entremelant ses doigts de ceux de son petit ami.

Leyana : non … tout va à la perfection !