#2.06: Artefact
Bureau du Professeur
Virgil Swann - New York - 5h23
En ce début de matinée, les premieres lueurs du soleil commençant à peine
à percer entre les nombreuses et hautes tours d'acier et de verre de la métropole
surnommé à juste titre la ville des lumiere, la pleinitude d'une nuit bien
que hachée par l'agitation d'une ville ne dormant que tres rarement sur ses
deux oreilles, commençait à s'élever, au rythme de la cheleur des rayons
solaires, refletant sur les parois de verre des hauteurs de New York. Non loin
du quartier des affaires, à un endroits où les immenses tours semblaient
commencer à perdre de l'altitude, se dressait l'une des plus grandes d'entre
elles, ressemblant à s'y méprendre à la haute tour de la Luthorcorp, à Métropolis,
grande métropole du Kansas. La camera,
filmant au départ le pied de la tour, pourvus de nombreuses portes de verre,
commença en un plan aérien, à remonter vers le haut de la tour, sur
lesquelles les rayo ns du soleil se réflétaient par instants, suivant les
qules nuages passant devant un soleil rougeatre. Enfin, la camera
s'arreta à hauteur de l'ultime étage filmant la baie large baie vitrée,
derriere laquelle apparaissait le vaste bureau de l'astronome de renommée,
Virgil Swann. La camera
changea en un instant de plan, filmant desormais le bureau envahi de pénombre
de l'intérieur, positionnée devant le long bureau de verre de Swann. La pénombre
etait quasi parfaite hormis la seule et faible lampe, accrochée sur le mur du
fond, non loin de la baie vitrée, qui projetait sa lumiere sur le bureau de
Swann, sur lequel etait posé un ordinateur portable dernier cri, eteint en
cet instant. La seule chose qui semblait réellement avoir de l'importance
etait le petit artéfact de forme ronde, en métal luisant étrangement que
faisait tourner lentement et précautionneusement entre ses doigts rugueux, le
professeur Swann. L'objet semblait avoir beaucoup d'importance pour lui, malgré
sa pe tite taille, elle aurait pu tenir dans le poing fermé d'un homme, de
part sa platitude. Le seul élément vraiment interressant, en tous cas aux
yeux de Swann, était le symbole Kryptonien ressemblant un huit pourvu, à
l'intérieur d'un autre symbole étrange et de son petit cercle, juste en
dessous du 8. Gravé dans le metal étrange de l'objet, cette marque semblait
vraiment important à Swann, qui la regardait avec une expression sur son
vieux visage tendue par la concentration, aucun sourire ne semblait pouvoir
apparaitre dessus, continuant de la faire tourner entre ses doigts, l'esprit
vaguement ailleurs; ainsi les réponses à toutes ses questions se trouvaient
à l'intérieur. A l'intérieur de cet objet étrange, qui ne lui
appartiendrait plsu pour tres longtemps. Arretant de faire tourner l'atrefact
e,tre ses doigts, Swann passa un de ses doigts ridés sur la surface lisse et
plane de l'objet, le symbole grattant sa peau lorsqu'il le passa sur la
gravure. Cette fois, enfin, un leg er sourire apparut sur ses levres, arboré
d'un regard brillant d'impatience. D'une voix presque indistincte, Swann
s'adressa presque à lui meme.
Swann: la barrière est sur le point de se briser.
Il observa à nouveau la piece, étrangement luisante au faible faiseau de la
lampe, dans son dos, puis, résigné à aller se coucher, Swann reposa
lentement l'objet métallique sur le trépied de métal argenté, posé sur le
bureau de verre, pres de l'ordinateur portable. Swann la regarda une derniere
fois, cette fois un large sourire sur ses levres. Puis, appuyant sur plusieurs
boutons sur le clavier de son fauteuil roulant hi-tech, il contourna le bureau
de verre, s'approchant de l'embrasure de la porte, ne comportant pas de porte,
surement pour faciliter la vie de Swann, d'où s'échappait la lumiere du
couloir. Arrivé presqu'au seuil de la porte, Swann s'arreta, figé sur place.
Swann: (voix forte) lumiere!
Aussitot, la lampe accrochée au mur ba igna la salle dans une pénombre
totale et arborant un sourire visible grace à la lumiere du couloir, Swann pénétra
dans le couloir. Quelques secondes plus tard, pourtant, la pénombre fut à
nouveau perturbée. Une vive lueur jaune, bien plus puissante que celle de la
lampe, commença à illuminer tout l'espace du bureau, brillant d'une lueur
presque aveuglante. Pourtant, elle commençait peu à peu diminuer, pour
laisser entrevoir son origine, l'artefact posé sur son trépied. La lumiere
venait du symbole gravé en son métal, brillant intensément, projetant sur
le mur, face à elle, un faiseau de lumiere large et lumineux. Mais la
lumeiere continuait de diminuer alors qu'un sifflement suraigu, lui,
augmentait d'instants en instants, à mesure que la lumiere disparaissait par
endroits sur le mur, laissant seulement apparaitre un dessin lumineux, sur le
mur, un dessin semblable à la gravure de l'atrefact, le sifflement etait
devenu si aigu qu'il paraissait étonnant que la baie vitrée n' est pas
encore éclater en milles morceaux de verre.
Au meme moment, à des dizaines de kilometres, dans l'immense état duu
Kansas, le sommeil d'un etre exceptionnel etait sur le point d'etre briser
comme du cristal. Dans la pénombre du loft de Clark, la fenetre fermée, une
silhouette torse nu, la tete blonde, dormait profondément dans un canapé déplié
en lit, le bas de son corps recouverts de draps. Mais soudain, dans la tete de
Josh, le meme sifflement suraigu vnt lui briser les tympans, le réveillant
subitement, en s'asseyant parmi les draps, la respiration saccadée. Mais le
sifflement avait disparu aussi vite qu'il était apparu, laissant un Josh
essayant de reprendre son souffle.
GENERIQUE
Manoir des Luthor -
Smallville - 7h45
Avait-il pris la bonne décision? Telle était la question qui hantait Lex
depusi déjà plusieurs jours. Avait-il fait le bon choix? Peut etre ce choix
allait régir le retse de sa vie. Pourtant quand il y repensait, meme
plusieurs jours apres, Lex avait le sentiment d'avoir bien fait. Néanmoins,
comment ne pas penser que son propre pere, celui qu'il avait toujours tant haï,
aurait pris la meme decision? Le meme sang coulait dans ses veines, la meme
tare comme on aurait l'appeler. Peut etre Lex etait amener finalement à finir
comme son pere?
Pourtant malgré cette appréhension grandissante depuis qu'il avait repris
les reines de la Luthorcorp, Lex ne pouvait cesser de penser que maintenant
son pere mort, il n'aurait plus de batons dans les roues afin de découvrir ce
secret si jalousement gardé, ce secret de son meilleur ami, le secret de
Clakr Kent. Car
oui, Clark Kent était à nouveau au centre des decisions prises par Lex.
Depuis son arrivée à Smallville et le jour où Clark l'avait sauvé, sur ce
fameux pont, Lex ne cessait de penser que Clark etait quelqu'un
d'exceptionnellement différent, meme s'il ne savait pas vraiment en quoi il
l'était. Mais maintenant, Lex en avait les capacités, le pouvoir. Si son
projet aboutissait, il pourrait connaitre le secret de Clark. Telle etait son
ambition, comme l'était celle de Lucas et Edge, ses deux associés dans ce
dossier de grande envergure. Peutt etre aurait-il autant de chance que Lionel
et le decouvrirait-il? Car
oui, maintenant Lex en était sur, son pere connaissait le secret de Clark
avant de mourir. L'ultime phrase du dossier " Clark Kent " ne
pouvait etre plus claire " Ne reste caché au monde des hommes, que ce
que Dieu lui meme décide de par sa volonté de dissimuler aux etres inévolués
" . Connaissant son pere, Lex n'en avait aucun dute, il avait surement
trouvé un moyen de contourner Clark, car
il ne lui aurait jamais dévoilé, pas à lui, Lionel Luthor, le diable
personnifié. Lionel avait surement utilisé un de ses projets tordus dont il
avait le secret, un de ces projets que Lex avait sous les yeux maintenant.
Mais lequel? Peut etre la réponse se trouvait là sous le nez de Lex? Peut
etre la réponse se trouvait dans l'explosion du laboratoire de Lionel?
Pourtant Lex avait l'intime conviction qu'il lui fallait trouver un autre
moyen, un moyen de " grande envergure " , le Projet Naman. Il savait
que les grottes Kawache renfermaient un secret depuis toujours, il en etait
quasi-sur, mais maintenant, grace à Lucas Luthor, son propre frere, il le
savait.
Debout devant une des fenetres derriere son bureau de verre, Lex réfléchissait
à ces mois qui venaient, ces mois durant lesquels vraissemblablement il
allait découvrir le secret de Clark. Pourtant, il n'avait aucun sourire, il
était meme tendu. Ce secret valait-il le coup de briser son amitié avec
Clark? Clark all ait-il rester son ami?
Soudain, sur le bureau de verre, quelque vhose se mit à vibrer. Lex, un peu
absent, se tourna vers lui et vit son téléphone porte tourner sur le verre,
sous le coup de la vibration. D'un pas lent, le jeune Luthor vétu d'une
chemise bleue, prit le téléphone, ouvrit le clapet et écouta son
interlocuteur.
Lex: oui?
.....: Monsieur Luthor, tout est pret. Nous attendons votre feu vert.
Lex marqua un instant de répit, le regard fixé droit devant lui, réfléchissant.
S'il disait oui, il s'acheminait vers la découverte de ce secret et s'amenait
sans le savoir sur la voie de son pere. s'il disait non, le Lex que s'était
tant attaché à construire Lionel Luthor serait brisé.
Lex: (souriant) allez-y, commencez l'opération.
Manoir des Luthor - Smallville - 10h32
Peu à peu, Josh prenait une vie normale, au pres des Kent et surtout de Clark
alias Kal-El. Depuis son évasion de Bell e Reve, Josh avait assez évité le
sujet de Kal-El, il s'était rapidement rendu compte que son évocation chez
les Kent était presque taboo. Quand il y avait besoin d'en parler, bien sur,
ils le faisaient mais quand cela pouvait etre évité, il l'était.
Le lendemain de son arrivée, hésitant pourtant assez, Clark, accompagné de
Josh, s'étaient rendu chez Lex, afin de lui demander un peu d'aide: en effet
Josh demeurait sans identité. Pourtant la tache ne s'averait pas tres facile.
Malgré sa réticence, Clark avait dû finir par avouer que, comme lui avait
indiqué son pere, Lex convenait parfaitement au profil du créateur de Josh.
Ce dernier, qui avait raconté le récit de sa métamorphose, enlevant juste
l'apparition de la marque sur son torse, ne semblait pourtant ne pas redouter
plus que ça sa rencontre avec Lex Luthor, le frere de son créateur. La
rencontre justement, elle, s'était assez bien passée, Lex avait acceptée
d'offrir une identité à Josh. Mais cela ne s'était pas aps sé sans
anicroche. Comme s'en était douté Clark, Lex etait quelque peu soupçonneux,
lorsqu'il lui vaait raconté qu'il avait aidé Josh à sortir de Belle Reve,
juste parce qu'il ne paraissait pas fou. Lex savait bien que par dessus tout,
Clark en se fiait jamais aux apparences. Et puis ce nom, Josh, n'était pas
sans lui rappeler cet etre exceptionnel récemment échappé de l'institut de
" Such God " . Mais à ce moment là, Josh n'avait qu'une dizaine
d'année. Il paraissait quelque peu bizarre que Josh ait pu gagné une
huitaine d'années en quelques jours, meme si on se trouvait à Smallville.
Aujourd'hui, Clark et Josh etaient retournés chez Lex, il vaait enfin tous
les papiers nécessaires et comme lors de leurs premiere entrevue, cela ne s'était
pas passer sans arriere pensées. Lex, assis derriere son bureau, ne cessait
de regarder Josh, assi de l'autre coté du bureau, d'un air soupçonneux,
comme si en le regardant, il allait réussir à trouver une solution à ce
probleme. Clark , assis aux cotés de Josh, avait une mine inquiete, redoutant
à chaque moment que Lex ne découvre le poteau rose.
Et josh, le principal interressé etait surement celui qui en savait le plus
long sur la situation. Il savait que Lex l'avait vu à l'institut à Vancouver
et savait que Clark etait inquiet que lex ne le découvre. Cette situation
aurait pu paraitre amusante si elle n'avait pas eu de probables conséquences
redoutables.
Lex tira un tiroir de son bureau et en extirpa une petite malette en cuir noir
qu'il posa sur le bureau de verre, toujours un oeil soupçonneux et sans
sourire vers Josh, qui soutenait son regard sans ciller, d'un visage
impassible. A voir cela, Lex demeurait de plus en plus avide d'en savoir, il
lui rappelait ce regard dur qu'avait adressé Josh à la camera
de l'institut, avant de la faire exploser. Il fit glisser la malette vers Josh,
qui, lentement la mit sur ses genoux, quittant doucement du regard Lex, qui
ouvrit à nouveau la bouche, d'une voix caverneuse. Josh ouvrit la malette, découvrant
à l'intérieur de nombreux papiers: carte d'identité, permis de conduire,
carnet de santé ...
Lex: tu t'appelles Joshua Servant, tu as 18 ans et es né à Smallville. Ca te
vas?
Josh: (sans quitter la malette des yeux, qui refermait) c'est parfait.
Clark cessa enfin de regarder Lex d'un air inquiet, il lui devait à nouveau
beaucoup. Il lui adressa enfin un large sourire de remerciement liée à une
profonde gratitude.
Clark: je ne te remercierais jamais assez Lex, tu n'étais pas obligé de le
faire.
Lex, qui continuait de fixer Josh droit dans les yeux, tous deux soutenant
leur regard dans une attitude de défi, arrcha enfin son regard de Josh,
regardant Clark, souriant enfin.
Lex: c'est normal Clark, c'est à ça que sert à un ami.
Clark: je sais que ça a dû te couter de faire cela, je m'en excuses.
Lex se tourna à nouveau vers Josh, le regardant toujours de ce regard
profond, dur, mais cette fois lui adressa le meme sourire qu'à Clark.
Lex: Josh ne semble pas avoir eu une vie facile jusque là, il est temps que
la chance tourne!
Cette phrase semblait à double sens et josh comprit ce qu'il voulait lui dire
par son intermédiaire sans se faire remarquer de Clark: il savait. Néanmoins,
ne perdant rien de son assurance, Josh lui adressa à son tour un sourire
radieux.
Josh: Clark avait raison à votre sujet, vous n'etes pas comme votre pere.
Lex: oh, il a dit ça? cela me touche, vraiment. Mais tutoies-moi!
Josh: (riant) si tu veux!
Lex: as-tu un endroit où t'heberger?
Josh: les parents de Clark m'nt gentiment accueilli mais je ne voudrais pas
abuser de leur sympathie.
Clark: j'avais pensé à l'appartement que tu m'avais preté!
Lex: malheureusement c'est impossible, je l'ai vendu. PAr contre, l'étage du
Talon est libre si tu veux.
Josh: le probleme reste le meme, je ne peux pas paye r de loyer.
Lex: ne t'inquietes pas pour l'argent, tu me rembourseras plus tard!
Josh: merci Lex.
Lex: (d'un sourire machiavélique) de rien. Je ne voudrais pas vous mettre
dehors, mais je dois aller à la Luthorcorp!
Clark: (se levant, ainsi que Josh) bien sur, on va te laisser!
Lex: on s'appelle!
Lex serra la main de Clark puis, adressant un nouveau sourire lourd de sens,
serra la main de Josh, celui ci lui broya les doigts. Puis, tous disparurent
dans les couloirs tres éclairés du manoir, tous deux silencieux, Josh la
malette à la main. Ils descendirent ainsi jusque dans le hall avant de
descendre les quelques marches menant à la cour. Clark avait un intense
sentiment de chose bien faite mais Josh etait de plus en plus anxieux. Et
soudain, dans les marches, il sentit à nouveau ce sifflement suraigu,
transpercer ses tympans, il porta ses mains à ses tempes, essayant d'estomper
le bruit mais rien n'y fit. Une fois de plus, il ne dura qu'un bref in stant
pendant lequel Josh vit apparaitre devant ses yeux deux images bien distinctes
mais qui semblaient liées: le symbole de l'artefact, brillant d'une lueur
jaune et le visage souriant de Swann. Le sifflement s'arreta et Josh se
redressa, regardant un peu plus loin Clark, au bas des marches, il n'avait
rien remarqué.
Tour Luthorcorp - Métropolis - 11h58
Le soleil brillant, malgré les nombreux sombres nuages passant régulierement
devant s aclarté, brillait déjà haut dans le ciel, éclairant la paroi vitrée
de le haute tour d'acier de la Luthorcorp, à son sommet un entretien de la
plus haute importance avait lieu. A l'ultime étage, dans le bureau vaste et
luxueux de Lex Luthor, le maitre des lieux, la faible lumiere du soleil
n'arrivait pas à percer la pénombre de la salle. Et pour cause, les stores
blancs avaient été abaissée, laissant une épaisse pénombre envahir les
lieux. Mais Lex n'était pas seul et on comprenait desorm ais quelle etait la
raison d'un tel sommet, malgré le nombre de personnes restreintes logés dans
le bureau. En effet, une seule personne mise à part Lex lui meme, était présente
dans le bureau: Morgan Edge. Assis dans un confortable fauteuil de cuir noir,
Edge, non pas face à Lex, comme à son habitude, était tourné sur sa
gauche, contemplant avec un large sourire aux levres, le mur lui faisant face.
Une faible lumiere d'une couleur bleue électrique refletait sur son visage
creusée de rides et sur les carreaux de ses lunettes rondes, posé sur son
nez. Il avait joint ses mains, entremelant ses doigts, sous son manton, dans
une attitude de ravissement. Lex, lui, etait comme toujours installé derriere
son bureau, s'affairant sur son ordinateur hi-tech, sur son bureau, allumé.
Il cliquait de temps en temps sur sa souris infra-rouge, ouvrant les dossiers
dont il avait besoin. Sous cet effet, sur l'écran plat apposé contre le mur
face à Edge, de nouvelles pages apparaissaient, la l umeier bleue
disparaissant par instant du visage de Edge, qui réapparaissait peu apres.
Lex ouvrait en fait sur son ordinatuers, les dossiers lié à ce fameux projet
qui étaient dans la tete de Lex et de Edge à la fois, les faisant apparaitre
sur l'écran plasma. Enfin, ayant fini, Lex regarda à son tour l'écran
plasma, ne quittant pas son bureau, lui aussi un sourire aux levres, regardant
les quatre icones apparaissant. Et enfin, la voix de Lex s'éleva, s'adressant
à Edge.
Lex: le projet Naman est à la fois simple et complexe. Sa simplicité réside
dans son seul et unique objectif: la découverte du secret de Clark Kent. (Edge
sourit un peu plus à cette remarque) Quand à sa complexité réside dans le
nombre de sous-projets qui le composent.
Lex prit à nouveau la souris et double-cliqua sur la premiere icone, portant
le nom de " Kal Project " . Un dossier s'ouvrit contenant des photos
de Clark et de Kal, deux brins d'ADn et d'autres éléments scinetifiques.
Lex: le projet Kal. Inutile de s'attarder dessus, tu le connais parfaitement,
puisqu'il t'appartient. Néanmoins nous y apporteront quelques modifications
au niveau sécurité.
Lex cliqua sur l'icone de fermeture, uen croix en haut à droite de la fenetre
et revint à l'écran d'accueil. Il porta le curseur de la souris sur la
deuxieme icone, portant le nom de " Such God Project " et
double-cliqua dessus, ouvrant une nouvelle fenetre. Cette fois, il y eut plus
de photo: les Trisenso, Julian et Josh, par exemple, apparaisaient. A la vue
de Julian, Lex sourit.
Lex: le projet Such God est celui appartenant à Lucas. Comme je te l'ai dit,
il est tres avancé en matiere de création d'etre, cela nous sera d'une
utilité cruciale. Pour plus d'informations, tu n'as qu'à t'adresser à lui.
Edge: (malveillant) non ça devrait aller.
Lex: (faisant la moue) bien.
Lex ferma la fenetre et dirigea ensuite son curseur sur le troisieme icone,
portant le nom de Kawache Project. Une nouvelle s'ouvrit, comportant elle de
nombreuses photos
prises dans les grottes Kawache, on y voyait des pictogramme ainsi que la
serrure octogonale.
Lex: (souriant encore plus) le fameux projet Kawache, le plus cher ux yeux de
mon pere. J'ai toujours su que ces grottes renfermaient un secret terrible et
Lucas m'en a apporté la preuve. Je vais installé des machines afin de découvrir
ce secret, dans toute sa profondeur. J'ai l'intime conviction que la légende
de Naman et le secret de Clark sont liés.
Edge: curieuse conviction. Mais à approfondir.
Lex ne se préoccupa pas de sa réfléxion et ferma la fenetre. Il porta son
curseur sur le dernier icone portant le nom de Freak Project et double-cliqua
dessus. Une nouvelle fenetre s'ouvrit, contenant des photos
de météorites rouges et vertes, ainsi que des portraits de jeune homme et
femmes, atteint par la chute de météorite d'une maniere ou d'une autre.
Lex: le projet Freak, surement celui le plus important de par sa taille. J'y
ai réuni tous les projets de mon pere liés aux météorites et y ai rajouté
un laboratoire qui devra découvrir leurs moindres secrets, à ces fameuses météorites.
Chacun observerent un moment les photos
puis, apres un moment, Lex le referma, fermant toutes les fenetres. la
penombre reprenant le dessus apres que l'écran se soit éteint. Lex cfrappa
ses mains et peu à peu, lentement, les stores commencerent à se relever,
laissant entrer la chaleur et la lumiere du soleil. Edge, de plus en plus
souriant, se tourna vers Lex.
Edge: Le secret de Clark Kent ne restera pas longtemps inconnu au monde, il
n'y a aucune chance pour cela.
High Smallville - Smallville - Le lendemain - 7h56
La veille de la rentrée de Josh, à la ferme, il règnait une certaine
ambiance morose. En effet, apres les seuls quelques jours qu'il avait passés
à la Ferme, Josh avait découvert des liens forts avec la famille Kent, ce
qui l'étonnait au plus haut point. Ce lien etait assez normal avec Clark, tel
était sa mission, mais le lien l'unissant aux parents adoptifs de Clark n'etait
pas normal, il les considerait comme les parents qu'il n'avait pas eu. Il était
vraiment grand temps qu'il les quitte.
Le lien unissant Clark à Josh était si fort que, malgré leur apparence
physique différenciable, les deux jeunes hommes avaient l'air de véritables
freres.
Et comme tout bon frere qui se respectait, Clark avait déjà transmis à Josh
une de ses mauvaisess habitude: le manque de ponctualité. Au matin de sa
rentrée, donc, Clark et Josh sortirent en trombe de la cuisine, prenant au
passage un toast sur la table et rattraperent en vitesse le bus jaune qui
partait au loin; par chance, il s'arreta, les deux jeunes hommes avaient pu
aller au lycée le plus normalement possible.
Quelques minutes plus tard, le bus s'était garé sur le parking du lycée et
les portes s'ouvrirent. Aussitot, les éleves s'étaient levés et s'étaient
affairés à quitter le bus, d'un pas trainant. Clark et Josh, assis vers
l'avant, se levrent à leur tour et Josh le précédent, mit le premier pas à
terre avant Clark. Il avança de quelques pas sur le parking, évitant ainsi
de boucher la sortie du bus. Le sac sur l'épaule, entendant les jeunes dans
son dos descendre du bus, Josh leva les yeux vers le grand batiment, face à
lui, à quelques metres. Une banniere indiquait au dessus des marches menant
à l'intérieur " High Smallville " . Enfin, il sentit une main se
poser amicalement sur son épaule, Clark l'avait rejoitn à ses cotés, il
avait remarqué qu'il paraissait anxieux.
Clark: (petite voix) allez viens, sinon je vais encore etre en retard!
Souriant à son tour, Josh emboita le pas à Clark, se melant à la foule qui
entrait dans le lycéen grapissant les marches menant au couloir au casiers.
Arrivés à l'interieur, Clark le devança q uelque peu alors que Joshh
regardait autour de lui, les groupes d'éleves rassemblés ici et là, de
chaque coté du couloir, certain portant une veste des Crows. Clark, qui
n'avait pas remarquer que Josh trainait derriere d'un pas lent, etait à un
metre de lui maintenant. Et soudain, Josh vit une silhouette maginfique,
legerement bronzée, ses longs cheveux noirs tombant sur ses épaules lui
passer devant, s'approchant de Clark. La jeuen fille vint à hauteur de Clark
et passa ses doigts dans ceux de Clark, lui serrant étroitement la main.
Surpris, Clark s'arreta se tournant vers la jeune fille qui vint se poster
face à lui, un sourire ravageur sur les levres. En reconnaissant le visage
angélique de Leyana, Clark élargit son sourire à son tour, sentant une
vague de chaleur l'envahir, une fois de plus il manquait de se noyer dans ses
magnifiques yeux ambrés. Josh, qui avait observé la scene, passa à coté
d'eux, et, d'un sourire moqueur, s'adressa à Clark.
Josh: on se vo it au Talon ce soir!
Et il disparut plus loin, dans le couloir, alors que Clark était navré de le
laisser partir seul. Mais quand ses yeux revinrent vers Leyana, ce sentiment
le quitta immédiatement.
Leyana: qui est-ce?
Clark: un ami. Il est nouveau à Smallville.
Leyana: (riante) tu devrais te faire payer, en tant que guide, tu ferais
fortune!
Clark: oui, je devrais y penser!
Tous deux marquerent un instant le calme, se regardant d'un regard ravageur
vers l'autre, Clark avait tant envie de l'embrasser.
Leyana: tu n'as pas oublié notre sortie de ce soir?
Clark: oh non, pourquoi tu ne peux pas venir?
Leyana: oh si, je suis meme impatiente, j'aime tellement etre aupres de toi,
Clark.
Clark lui adressa son plus beau sourire, elle etait si mignonne.
Clark: je crois que la journée va etre affreusement longue.
Leyana: sans toi, je crois aussi.
A ce moment, quelque part dans le couloir , la sonnerie retentit, signifiant
le début des cours. Une expression de deception passa sur le visage de Clark,
il devait la quitter, déjà. Peu à peu, alors qu'ils continuaient de se
regarder en souriant, tous deux virent le couloir se vider. Au moment où
Clark vit qu'il ne restait plus que quelques retardataires, il se décida à y
aller.
Clark: (désolé) je suis vraiment désolé mais là il faut absolument que
j'y aille, sinon je vais encore etre en retard.
Leyana: (souriante) je ne sais pas si je vais te laisser partir.
Clark: (souriant à son tour) je ne crois pas que " j'étais avec Leyana
Leon " soit uen bonne excuse, en tous cas pas pour le directeur.
Leyana: (riante) je ne crois pas non plus. Allez, va-t-en avant que je ne
changes d'avis!
Adressant un nouveau sourire radiexu à la jeune fille, Clark déposa un doux
baiser sur sa joue puis, apres un énieme sourire, le jeune Kent la contourna,
lui tenant toujours la main. Se dirigeant vers l'e scalier, Clark ne lui lacha
la main qu'au dernier moment. Puis apres qu'il ait disparu, Leyana resta un
moment à fixer les escaliers avant de disparaitre au dehors, descendant les
marches menant au parking.
Pendant ce temps, un peu plus loin dans le couloir, à mi-distance entre
l'escalier et le journal de La Torch, Josh, son sac toujours à l'épaule,
observait à travers la vitrine, les nomreux trophés remportés par l'equipe
des Crows, ravi. Puis, au bout d'un moment, Josh détourna son regard, s'élançant
à nouveau dans le couloir, décidé à se rendre à La Torch. Mais sur le
chemin, alors que le couloir était desert, Josh l'entendit à nouveau. Et
oui, le sifflement etait revenu, et dans toute son intensité. Aussitot, Josh
ferma les yeux, instinctivement puis porta ses mains à ses tempes, appuyant
ferocement dessus comme pour faire fuir le sifflement. Mais il augmentait au
contraire, une chaleur insupportable, comme une soudaine fievre, envahissait
peu à peu son cervau, à mes ure que la douleur s'intensifiait. Le symbole de
l'artefact, passa devant ses yeux, et y resta figée. Josh se recoquevilla, la
douleur était devenue insupportable, il sentait comme uen force s'emparer peu
à peu de lui. Et enfin, d'un geste vif et incontrolable, Josh se tourna vers
le mur contre lequel etaient apposés les casiers, sur sa gauche et rouvrit
les yeux. Aussitot, ses pupilles si claires d'habitude, rougeoyerent avec
force avant que la vision thermique ne jaillisse de ses yeux, liberant la
chaleur envahissant son cerveau. Mais le phénomène ne s'arreta pas là. Sa
tete bougeait toute seule, de gauche à droite, de haut en bas, la vision ne
s'arretant pas. Le phénomene dura quelques secondes pendant lesquelles Josh
pria pour que personne ne fasse irruption dans le couloir. Et enfin, la
douleur disparut en meme temps que la vision thermique. Abasourdi et la
respiration saccadée, Josh regarda la brulure sur les casiers, il n'en
revenait pas: brulée sur le métal des casie rs, le symbole de l'artefact
avait été gravé en noir. L'air ébahi, Josh la fixa, murmurant.
Josh: Guide?!
Puis, comme revenant à la réalité, Josh comprit qu'il ne valait mieux pas
rester là. En un éclair, il avait disparu en supervitesse du couloir. Au
meme moment, un peu plus loin, la silhouette de Chloé Sullivan sortit de La
Torch par l'embrasure de la porte, arpentant le couloir sans lever les yeux de
la feuille qu'elle tenait dans ses mains, elle arrivait inévitablement vers
la marque. Enfin, comme renfrognée, Chloé releva la tete et laissa une
expression d'intense surprise aparaitre sur ses traits. Elle s'approcha d'un
pas pressé de la marque et resta bouche bée en la voyant.
Tour Luthorcorp - Métropolis - 13h23
La tension, apres le départ de Morgan Edge, dans l'enciente du bureau de Lex
Luthor, etait peu à peu retombée. Morgan Edge savait desormais tout de ce
que Lex avait entrepr is de faire afin de briser cette barriere à l'apparence
inébranlable qu'avait dressé Clark Kent entre lui et le monde l'entourant,
évitant à quiconque de découvrir son secret si jalousement gardé. En cet
instant, Edge etait parti et seul Lex Luthor lui meme etait encore présent
dans le bureau hypra-moderne du sommet de la Tour Luthorcorp, à nouveau baigné
d'une douce chaleur amplifiée par la baie vitrée par laquelle passait la
lumiere du soleil, elle produisait un appréciable effet de serre. Malgré le
nombre restreint de personnes présentes dans l'enciente légèrement bleuatre
de l'espace de travail de Lex, c'est à dire une, une agitation bine plus
importante que lors de son entretien avec le baron du crime fait émaner des
vibrations intenses; Lex semblae proie à une nervosité d'allégresse sans précédent.
Malgré les cents pas qu'il ne cessait de faire d'un mur à l'autre, devant
son long bureau de verre, il etait indéniable que Lex ressentait un sentiment
de félicité inexplica ble, tel en témoignait le large sourire écartant ses
fines levres. Mais le sourire ne semblait pas etre la seule raison, pour
laquelle ses levres bougeaient, non ce ne pouvait pas etre que cela, en effet,
Lex semblait parler à une personne, à haute et intelligible voix. Pourtant
il ne pouvait faire aucun doute, Lex etait seul dans le bureau. Et enfin,
lorsque Lex se fut tourné completement vers la caméra, on put comprendre
qu'il n'était pasd fou, il parlait par l'intermédiaire d'un casque noire, à
la pointe de la technologie, qui reliait son oreille gauche à sa bouche,
devant laquelle un petit micro lui permettait de converser avec son
interlocuteur. Visiblement, ce qu'il se disaient devait ravir en tous points
Lex, sinon pourquoi sourierait-il autant?
Lex: et tu penses avoir fini dans combien de temps?
Lex s'était figé sur place, attendant avec grand interet la réponse de son
interlocuteur. Enfin, il sembla entendre une réponse qui le satisfaisait à l
a perfection puisque son sourire, déjà si large, s'élargit encore
d'avantage.
Lex: parfait. Dis-leur de commencer des que possible.
Lex reprit sa marche mais cette fois, tournant sur ses talons, s'approcha
d'une petite table, du meme verre que son bureau et s'assit dans un petit
fauteuil, lui aussi en cuir, dans lequel il s'allongea à demi, dans une
attitude de profond relachement. Un appareil noir, semblable à un répondeur
etait posé dessus. Lex enleva son casque, lebrancha sur l'appareil puis
appuya sur une touche, marquée d'un haut parleur. Aussitot un voyant rouge
s'alluma et Lex s'enfonça un peu plus dans les profondeurs du cuir provoquant
un sentiment de somnolence réconfortant. Puis, une voix familiere, legerement
modifiée par le haut-parleur, se mit à parler, il s'agissait de celle de
Lucas Luthor, le frere de Lex.
Lucas: bien, je penses que demain ils pourraient se mettre au travail.
Lex: (joignant ses mains en accent circonfle xe) parfait. Je n'auerais jamais
pensé pouvoir, un jour, monter un projet d'une telle envergure!
Lucas: c'est vrai que je dois avouer que tu m'as impressionné, je n'aurais
pas été capable d'en faire autant!
Lex: c'est gentil mais tu sais, sans toi, je n'aurais jamais eu idée de le
mettre en place.
Un leger silence s'installa, pendant lequel Lex continuait de sourire,
largement.
Lucas: pourtant il y a une chose que je ne comprends toujours pas.
Lex: laquelle?
Lucas: pourquoi as-tu intégré le projet Such God au projet Naman, il n'a
aucun rapport avec Clark.
Lex: je pensais pourtant que c'était évident.
Lucas: (riant) pas tant que ça!
Lex: c'est simple: grace à toi, nous allons créer un nouveau Josh, beaucoup
plus obéissant.
Le Talon - Smallville - 18h03
Au plus profond de lui meme, en plongeant dans la pénombre meme de son ame,
Josh avait beau, à grand peine, chercher des réponse à d es questions, il
ne voyait vraiment pas quel phénomène pouvait ainsi influer sur luer. Jusqu'à
présent, et malgré le sommeil profond et la mort qui l'avait emporté, Josh
avait toujours maitrisé ses pouvoirs à merveille, c'était d'ailleurs une
des raisons qui avait poussé Jor-El a le choisir, comme guide pour Kal-El,
pour mener à bien sa destinée, bien que ce n'était pas la principale. Hors
là, au moment où Josh avait senti cette chaleur envahir son cerveau, il
n'avait pu empecher le rayon thermique de jaillir de ses yeux, gravant une
marque Kryptonienne dans un lieu si publique que le lycée. Et si quelqu'un
avait réussi à le voir? Si quelqu'un découvrait son secret? Peut etre ne
tarderait-il pas à effectuer le lien entre Clark et lui. Heureusement, les
heures qui suivirent la gravure confirmerent le contraire. Bien entendu,
quelques minutes apres que la gravure soit apparue, un groupe assez imposant
s'était regroupé autour de la marque mais personne ne semblait en connaitre
l'auteur. Le directeur du lycée vait meme qualifier cela d'acte de barbarie
sans précédent dont il faudrait trouver le coupable au plus vite. Mais Josh
ne faisait pas de soucis, quelqu'était le responsable de l'enquete, il n'en
demeurait pas un soucis pour Josh.
Peu de temps apres, alors que les badaux etaient en train de repartir vers
leurs classes, Clark, en compagnie de Josh, avait enfin pu observer la marque
brulée et etait tombé de haut, il savait la lire. Il s'était empressé de
demander à Josh si, lui aussi pouvait la lire mais non, Josh préferait le préserver
de ce phénomene inexplicable. Ils s'étaient donc donné rendez-vous, comme
prévu, au Talon le soir meme.
Pourtant, ces questions n'avaient cessé de troubler Josh, tout au long de la
journée, quelle personne ou chose pouvait avoir une telle influence sur lui
meme?
Enfin arrivé au Talon, Josh avait toujours ces questions en tete, la journée
etait passée tres vite, il n'avait pu chasser de sa tete cette m arque étrange,
comme gravée dans sa propre tete. Pourtant, lorsque Clark l'avait rejoint,
quelques minutes plus tard au Talon, il lui fallut lui adresser un sourire
tendu, afin de le convaincre que pour lui, contrairement à Clark, cette
marque ne le préoccupait pas. Stefany Fener, la gerante du Talon, en l'abscence
de Lana, les attendait derriere le comptoir du café, les regardant arrivé un
sourire aux levres. Malgré sa nervosité, Josh ne put s'empecher de penser
qu'elle était superbe avecs a chevelure couleur paille, coiffé à la maniere
de Chloé. Elle avait des yeux clairs magnifiques qui l'emplissait d'une énergie
nouvelle, cependant pas assez intense pour laisser échapper ses moindres
inquiétudes.
Elle prit un trousseau de clés sur le comptoir et, leur adressant un superbe
sourire, disparut un peu plus loin, derriere le comptoir, commençant à
monter les marches menant à l'étage. Clark la suivit, le sourire aux coin
des levres, il était ravi d'aider Josh qui, le suivit lui aussi, toujours la
marque intensément présente dans sa tete. Arrivé en haut de l'escalier, sur
le petit palier survolant le salon de thé, Stefany s'arreta devant une porte
en bois rouge y introduisant une petite clé en argent dans la serrure. Clark
s'arreta à son tour, imité par Josh, derriere lui, qui tentait toujours de
chasser le pictogramme de sa tete. Le cliquetis de la clé, tournant dans la
serrure, sembla émerger Josh de sa réflexion et, comme pour reprendre définitivement
contact
avec la réalité, le jeune homme hissa son sac à dos plus haut sur son épaule.
Stefany ouvrit la porte, la poussant et pénétra dans l'appartement du
premier étage, suivis de pres par Clark et Josh. Clark s'effaça, laissant
passé le premier interressé, Josh. Il ne put cacher sa surprise. Maintenant
qu'il connaissait un peu Lex, propriétaire du Talon et donc de cet
appartement, Josh s'était attendu à un appartement à la pointe de la décoration
et de la modernisation, telle était la descrip tion que lui avait faite Clark
de l'appartement prété, il ya quelques semaines, à Clark. Mais il n'y avait
aucun doute, il était tres différent. Premierement de par sa taille. En
effet, il était composé de seulement deux pieces, séparées par une porte
elle aussi en bois, sur le mur de droite. La salle dans laquelle ils se
trouvaient pour le moment semblait faire office
de Salon, Chambre et cuisine. En effet, pres de la porte, sa tete coincé
entre le mur et la porte restée ouverte du palier, un long lit en bois massif
recouvert de couverture etait installé jusqu'à la porte menant à la
deuxieme salle. Contre le mur du fond, installée dans le coin, en face du
lit, un meuble de télévision d'un bois noir comportait une télévision et
un lecteur DVD. Sur la gauche, dans un grand espace aménagé, une table de
salle à manger en bois etait installé, entourée de quatres chaises d'un
meme bois. Dans le coin opposé au lit, en diagonale, un évier etait installé
à coté d'un four et d'un réf rigérateur. Stefany, qui continuait
d'adresser un regard somptueux aux garçons, contourna le pied du lit et
poussa la porte entre le meuble de télévision et le lit, entrant dans la
nouvelle salle. Clark resta planté là, à l'entrée de l'appartement alors
que Josh, lui, suivi Stefany dans la nouvelle salle. Une fois de plus, Josh
fut surpris par la nouvelle piece qui, elle, servait de salle de bain et de
toilettes. Elle etait étrangement petite, comme si elle avait été rajouté
apres l'appartement. Brillant d'une étrange clarté blanche, due à la
lumeier en batons accrochée au plafond, elle etait étrangement étroite et
longiligne. Contre le mur de droite, était apposé un miroir au dessus d'un
évier blanc. Au fond de la salle, une cuvette de toilette etait installé.
Contre le mur de gauche, apposé contre lui, etait installée une grande
armoire en bois blanc. Apres un moment de contemplation, Stefany se tourna
vers Josh, lui adressant un sourire des plus radieux. Apres avoir obser vé la
piece dans ses moindres recoins, Josh se décida enfin à lui adresser un
regard, ses yeux etaient si magnifiques qu'il ne put s'empecher de lui
adresser à son tour un large sourire.
Stefany: bon c'est vrai, c'est petit mais tu verras, on y est bien. Je sais de
quoi je parle.
Une fois de plus, Stefany lui adressa un large sourire angélique et Josh,
radieux lui répondit d'une voix enjouée, emplie de bonheur à la vision de
la jeune fille.
Josh: c'est parfait.
Josh et Stefany entendirent des bruits de pas arrivant vers la salle de bain
puis la silhouette de Clark emergea, dans le dos de Josh. Ainsi, les deux
jeune gens durent se lacher du regard, à grands regrets.
Clark: alors ça te plais?
Josh ne répondit pas tout de suite, il ne savait pas ce qui se passait en lui
mais Stefany avait une influence étrange sur lui. Lui adressant un dernier
regard luisant de bonheur, Stefany disparut par la porte, passant en tre Clark
et l'embrasure de la porte. Josh, se retournant enfin vers Clark, consentit
enfin à répondre.
Josh: je m'y sentirais tres bien!
Clark, souriant de plus belle, fit signe à Josh de le suivre et tous deux
revinrent dans la partie salon de l'appartement, Stefany les attendait là. En
voyant à nouveau Josh apparaitre, la jeune fille releva des yeux luisant vers
lui, puis elle lu tendit une main fermée.
Stefany: tiens!
Elle ouvrit la main découvrant le trousseau de clés. Elle en retira la clé
en argent avec laquelle elle avait ouvert l'appartement et la tendit à Josh.
Stefany: (souriante) ça évitera que je vienne te harceler.
Josh: dommage, j'en aurais été ravie!
Josh et Stefany s'adresserent un nouveau large sourire puis Clark, comprenant
ce qui se passait, décida de rompre le silence, évitant ainsi de passer la
nuit à les regarder.
Clark: (à Stefany) tu nous fait ton special capuccino?Stefany: (adressant
enfin un regard à Clark) je vous les offre.
Adressant un ultime sourire à Josh, Stefany sortit la premiere de
l'appartement ed Josh et commença à disparaitre dans les marches, Josh
regardant son visage recouvert de cheveux superbement blonds s'éloigner.
Clark le regarda un moment, il comprenait que Josh ressentait cette impression
bizarre que lui meme avait ressenti la premiere fois qu'il avait vu Leyana.
Clark: (lui tapant l'épaule amicalement) allez viens.
Clark sortit à son tour, Josh tournant son regard vers la clé, dans sa main.
Puis hissant son sac sur son lit, il sortit à son tour fermant la porte
derriere lui, qu'il ferma ensuite à double tour. Fourrant la clé dans la
poche arriere de son jean, Josh descendit à son tour les marches, rejoignant
Clark un peu plus loin, qui s'installait déjà à une table. Josh s'assit à
son tour et eut juste le temps de s'installer confortablement sur sa chaise
qu'une nouvelle silho uette, elle aussi blonde, s'installa à son tour, posant
sur la table son sac à bandouliere: Chloé sullivan. Elle avait un sourire
radieux sur les levres et la mine de quelqu'un qui semble savoir quelque chose
que les autres ignorent. Clark lui aussi avait un sourire, il ne connaissait
que trop bien ce sourire.
Clark: oh toi, t'as quelque chose à nous dire.
Ne répondant toujours que par un sourire, Chloé s'affairait à sortir une
pochette bleue de son sac.
Chloé: il y a du nouveau au sujet de la marque dans le couloir du lycée: ce
n'était pas la premiere.
Le sourire disparut aussitot des levres et de Clark et de Josh. Clark savait
ce qu'elle allait lui montrer, il s'y était attendu des l'apparition de la
nouvelle marque. Et Josh quant à lui s'inquiétait de voir sa culpabiloté
affichée devant Clark, à qui il avait juré qu'il n'en était pas
responsable.
Chloé: tu peux m'expliquer ça Clark?
Elle venait de sortir de sa pochette une feuille sur laquelle était imprimé
la une d'une ancienne publication de La Torch. En plein centre de l'article
etait affichée uen phto representant la marque de l'espoir, gravée sur la
grange de Clark, il y avait de ça plus d'un an. Il svaait qu'elle allait lui
montrer, malgré son amnésie importante, Chloé en avait néanmoins gardé
son instinct journalistique. Clark prit l'article et le regarda attentivement.
Josh en fit autant intrigué à l'idée qu'il n'était pas le seul, à
Smallville, à pouvoir graver de tels symboles.
Chloé: (dure) alors, pourquoi tu ne m'en a pas parlé?
Clark: (souriant) parce que je savais que tu le déterrerais tot ou tard!
Chloé: tu trouves que c'est une excuse, j'ai perdu un temps précieux à
chercher s'il y en avait d'autre! Je peux savor pourquoi tu ne m'en a pas parlé?
Clark: (lui rendant la feuille) si tu veux vraiment le savoir c'est parce que
la derniere fois qu'on en a parlé, on s'était disputé!
Chloé: (p erdue) ah ... euh ... je ne m'en rappelais plus, désolé.
Clark: ce n'est pas de ta faute mais je préférais ne pas recommencer!
Chloé: et c'est pour ça que tu m'as caché le fait que le professeur Virgil
Swann est tres interressé par toi. J'ai trouvé certains de ses messages dans
lesquels il utilise des symboles semblables à celui du coulori!
Clark: oui c'est pour ça. En plus, il n'a pas toute sa tete si tu veux tout
savoir.
Chloé: pas toute sa tete? On parle vraiment du meme Swann?
Clark: je pense, oui.
Chloé plongea à nouveau la main dans sa pochette et en ressortit une
nouvelle feuille, sorte de dossier d'identité sur lequel était accrochée
une photo.
Clark se saisit du dossier et regarda la photo.
Chloé: c'est de lui que tu me parles?
Clark: oui.
Josh se rapprocha de Clark, avide d'en savoir plus au sujet de ce mystérieux
homme te, en posant ses yeux sur la photo,
resta ébahi: il s'agissait de l'homme de ses visions, pe ut etre meme du
responsable de ces visions. Il releva la tete, plus que jamais avide d'en
savoir plus.
Josh: (à Chloé) c'est lui ce Swann?
Chloé: (ravie) oui: Professeur Virgil Swann, richissime astronome de renommée
mondiale qui a récemment mis de coté toutes ses opérations pour une raison
restée inconnue.
Josh reporta alors son regard sur la photo
de Swann, ainsi l'homme qui hantait ses visions habitait à New York. Chloé,
toujours aussi irritée, se tourna à nouveau vers Clark.
Chloé: tu sais Clark, je ne crois pas qu'un scientifique de la trempe de
Swann soit dingue, à ce niveau là on appelle cela un excentrique.
Clark: Chloé, il voulait me voir. Mais je t'assures, il ne vaut pas la peine
dese déplacer.
Chloé: comment peux-tu dire ça? Tu ne l'as meme pas vu. Clark, il sait lire
les symboles, c'est évident et en plus, il s'interresse à toi, tu ne trouves
pas ça étonnant?
Clark: qui te dis qu'il sait les lires? Il a tres bien pu les reproduire.
Chloé: peut etre que toi ça ne t'interresse pas mais moi, je veux savoir
(elle ramassa ses feuilles) je vais aller lui rendre une petite visite.
Clark: (soudain tendu) Chloé, non.
Chloé: mais pourquoi tu ne veux pas le voir
Clark: je te l'ai dis, il est bizarre, je ne veux pas qu'il profite de toi.
Chloé: (se levant) que tu le veuilles ou non, j'irais le voir.
Sans adresser le moindre regard à Clark, ni meme à Josh, Chloé s'éloigna
vers la porte d'entrée du Talon, le pas assuré. Clark, d'un oeil noir de
tension, la regarda partir, l'angoisse montant peu à peu en lui. Enfin, avide
une nouvelle fois de savoir ce qui troublait de cette maniere Clark, Josh
s'adressa à lui.
Josh: pourquoi tu ne veux pas qu'elle aille le voir?
Clark: parce que ...
Mais Clark s'interrompit, Stefany venait enfin dans leur direcection, un
capuccino dans chaque main. Elle les posa sur la table, adressant un nouveau
regard radieu x à Josh.
Stefany: voila, avec le sourire de la maison!
Josh et Clark: merci.
Stefany s'éloigna vers le comptoir, ravie et Clark put reprendre sa phrase,
baissant legrement la voix.
Clark: parce qu'il en sait au moins autant que toi à mon sujet, à la différence
pres que lui, je ne lui fais pas confiance.
Josh: (abasourdi) tu lui as dit ton secret?
Clark: non, en fait c'est lui qui me l'a dit (Josh etait de plus en plus
abasorudi) Le jour où j'ai gravée cette marque sur ma grange ...
Josh: (l'interrompant) c'est toi qui ...
Clark: oui, mais je ne l'ai pas fait expres. Toujours est-il qu'il m'a contacté
et m'a révélé d'où je venais.
Josh: comment le sait-il?
Clark: ça, je n'en ai aucune idée. Et c'est l'une des raisons qui fait que
je n'ai pas confiance en lui. J'ai l'impression qu'il ne me dit pas tout.
Josh: tu crois qu'il pourrais révéler ton secret à Chloé.
Clark: je ne pense pas qu'il irait jusque là mais , tu sais, Chloé est
capable de le découvrir toute seule. Je vais le prévenir.
Clark porta sa main dans la poche de sa veste et en ressortit son téléphone
portable couleur gris. Il ouvrit le clapet, chercha le numero de Swann dans
son repertoire puis porta le téléphone à son oreille alors que Josh se
replongeait dans ses pensées. Swann connaissait le secret de Clark et
influait sur Josh lui meme, il habitait à New York. Tout devenait plus
claire.
Bois de Smallville - Smallville - 23h46
Apres une journée pourvue d'une intense nervosité, que Clark, à son réveil,
n'aurait cru sentir dans ses veines, il était content que, au moins une chose
dans ces dernieres vingt quatre heures se soit passée comme il l'avait prévu.
Apres un début de journée ahurissant, avec l'apparition de cette étrange
marque au lycée de Smallville, Clark avait vu peu à peu ses sentiments et
surtout ses émotions retrouver leur calme plat, un calme qui n'était pas démérité.
Il était content, mais au comble de la félicité, d'avoir passer une soirée
entiere avec la seule personne capable de le calmer.
Ainsi, à 20h00, Clark avait quitté la freme, habillé assez classe, d'une
chemise bleue et d'un jean délavé à la pointe de la mode, et apres avoir démarré
son pick-up rouge, était allé chercher Leyana, dans la maison voisine de la
sienne. Il avait ainsi été accueilli par les parents de Leyana, qui étaient
charmants et semblaient eux aussi ravis de voir leur fille en compagnie d'un
jeune si bienveillant que Clark. Puis, tous deux souriant radieusement, Clark
et Leyana s'étaient rendus à Métropolis, au centre ville afin de manger
quelque chose, avant d'aller voir un film au somptueux cinéma de Métropolis.
Durant le repas, dans un restaurant huppé de Métropolis, comme lors de leur
premiere soirée ensemble, la converstion allait toute seule, ponctués de ces
memes sourires radieux accordés à merveille avec des regards brilla nts de
bonheur. Au moment où la main de Leyana, posée sur la table, avait touchée
celle de Clark, dans une attitude voulue, la serrant chaleureusement, Clark
avait accentué encore son sourire, la soirée promettait d'etre à la hauteur
de ce qu'il avait esperé.
Ainsi, dans la continuation de leur repas, Clark et Leyana avaient regardé un
film, choisi de force par Leyana, Clark ne lui avait pas laissé le choix,
elle devait choisir d'elle meme, il etait donc romantique à souhait. Tout se
passait normalement, tous deux regardaient le film avec attention, malgré le
fait que Clark passait plus de temps à regarder le visage magnifique de
Leyana plutot que l'écrann, mais jusque là tout allait pour le mieux,
pensait Clark, jusqu'à ce que la situation ne devienne encore plus tendre. A
un moment où le regard de Clark planté sur le visage attentif au film de
Leyana fut si appuyé, la jeune fille se tourna lentement vers Clark, qui
continuait de la regarder. Tous deux s'adresserent un regard intensément
brillant, nuancé d'une lueur amoureuse, un sourire ne pouvait que convenir.
Puis toujours attendrie par l'attention que lui portait Clark, Leyana glissa
sa main sur l'accoudoir, sur lequel Clark avait posé sa propre main et la
glissa entre ses doigts, la serrant chaleureusement, tendreusement, ses doigts
fins se refermant sur la main de Clark, qui s'empressa d'en faire autant.
Puis, tout aussi lentement et reportant le regard sur l'écran, Leyana laissa
sa tete basculer sur le coté, se posant contre l'épaule de Clark. Celui-ci,
au comble du bonheur, déposa un doux baiser sur le crane recouvert de cheveux
soyeux et noirs de Leyana, elle esquissa un leger sourire puis Clark posa à
son tour sa tete contre elle, laissant sa joue basculer pour se poser contre
le haut du crane de la jeune fille, lui aussi sourit à son tour.
Sur le chemin du retour, apres une soirée tendre, exactement comme tous deux
l'avaient espéré, ils repensait aux meilleurs moments passé ensemble, assis
confortablement, ou au moins tant que possible, dans le pick-up de Clark, qui
conduisait en s'efforçant de rester conccntré sur la route goudronnée et
sombre qui les ramenait à Smallville. Alors que cela faisait des heures
qu'ils roulaient, éclairée par les phares du pick-up, une grande pancarte,
planté sur la berne, sur la droite indiqua " Smallville, capitale des météorites
- 45001 habitants " . Clark continuait de rouler, inlassablement le long
de cette route, leur soirée etait sur le point de se terminer, pourtant Clark
avait une émotion grandissante à l'approche de ce dur moment, la fin de leur
soirée. Il aurait voulu prolonger ces moments d'intense tendresse, il aurait
voulu rester un peu plus longtemps avec Leyana dans ses bars ou lui serrant la
main chaleureusement, comme au cinéma. Ils arriverent à une patte d'oie,
leur permettant de tourner soit à gauche, direction Smallville et la ferme
des Kent et donc, du meme coup, la maison des Leon ou à droite , vers le bois
de Smallville et autres champs divers. L'émotion le submergeant, dans un
soudain crissement de pneus, Clark tourna à droite, sous le regard surpris de
Leyana, qui s'adressa enfin à lui, brisant le silence si apaisant de
l'interieur du pick-up.
Leyana: Clark, tu t'es trompé de route!
Clark: (souriant) non, la soirée n'est pas encore finie.
Leyana: (souriante à son tour) et où tu nous emmenes comme ça?
Clark: ça c'est une surprise.
Sans quitter la route sombre tout juste éclairée par le claire de lune,
Clark agrandit son déjà si large sourire, n'adressant pas un regard à
Leyana, qui elle, le regard d'un regard amusé, avant de reporter son propre
regard sur la route: où Clark comptait l'emmener? Elle n'en avait aucune idée
mais elle lui faisait confiance, Clark avait visiblement choisi d'aller
quelque part où tous deux seraient en totale pleinitude. Empruntant une
longue et étroite route goudronnée, Clark fixait au loin, l'étendu floue et
sombre des hauteurs du bois de Smallville, qui se dessinait peu à peu, de
plus en plus distinctement, à mesure qu'ils arpentaient le bitume. Tous
restaient silencieux, n'osant parler, l'émotion grandissante semblait
suffire, Clark fixant la route, concentré sur le faible faiseau lumineux
produit par les phares du pick-up, Leyana le regard fixé sur la vitre de sa
portiere, elle observait la berne envahie de mauvaises herbes sur le coté,
toujours ce meme sourire radieux sur les levres. Peu à peu, le pick-up les
ammena en bord de foret, roulant sur une route goudronnée, séparant deux
parties du bois, sur cette meme route sur laquelle s'était transformé JOsh,
quelques jours plus tot. Et enfin, alors que le pick-up ralentissait lentement
sa vitesse, dans un virage en angle droite, Clark tourna vers la droite,
s'engageant dans une étroite allée de terre, entrant dans le bois, le clair
perçait à peine au travers des hauts feuillages, au dessus du pick-up. Le
chemin semblai t consitué de nombeuses bosses, les amortisseurs ne cessaient
de souffrir le martyr, provoquant les sursauts de ses deux passagers, les
phares continuaient d'éclairer au loin, l'allée sinueuse qui emmenait,
visiblement en plein coeur du bois. Plus le pick-up les emmenait dans les
entrailles de la flore et plus la pénombre s'accentuait, jusqu'au moment où
les phrares refleterent leur faible lueur sur une espece de mr constitué de
feuillages épais. A ce moment, Clark ralentit puis freina, avant de couper le
moteur, sous le regard assidu de Leyana. Il extirpa la clé du contact,
la mit dans une poche de sa veste et sortit du pick-up, refermant la portiere
derriere lui. Il fit ainsi le tour du véhicule puis ouvrit la portiere de
Leyana, l'invitant à sortir, il avait un large sourire sur les levres. Elle
s'executa, avide d'en savoir plus alors que Clark refermait la portiere dans
un bruit rompant le paisible silence.
Leyana: où tu m'emmenes comme ça?
Clark se mblait décidé à garder le secret jusqu'au dernier regard puisqu'il
ne lui répondit que en posant son index sur ses levres, en signe de silence.
Puis, toujours aussi souriant, Clark prit la main de Leyana dans la sienne,
dans une etreinte encourageante, l'invitant à le suivre vers une espece
d'entrée aménager dans les feuillages, sur leur droite. Clark s'enfonça
dans la flore, tirant par la main une Leyana des plus sceptique. Ils
semblaient s'enfoncer dans les profondeurs florales, le clair de lune ne perçait
desormais plus du tout, ils étaient entourés de pénombre jusqu'au moment où
Clark, suivi de pres par Leyana, emergea dans une grande clairiere, le toit
florale avait disparu, laissant voir un ciel étoiolé des plus merveilleux.
Clark s'effaça, laissant Leyana observer l'endroit en question, une
expression d'emerveillement eclaira son joli visage tout juste éclairé par
la lumiere de la pleine lune. Elle n'osait croire à ce qu'elle voyait, c'état
si magnifique, jamais elle n'avait vu chose aussi superbe. Clark l'avait en
fait amener au bord d'une falaise, dépourvu de feuillages, donnant une vue
superbe: au bas de la falaise, à une centaine de metres, s'étendait
l'immensité du bois, un peu plus loin la petite ville de Smallville et au
loin, brillaient les lueurs du haut Métropolis, ave au dessus, un ciel d'un
noir d'encre illuminé de ci de là par des étoiles lumineuses. Avançant de
deux pas, Leyana avait les yeux brillants, c'était si beau.
Leyana: (détachant chaque mot) c'est magnifique.
Clark, lui aussi, avait une expression d'intense bonheur sur le ciel mais ce
n'était pas dû à la beauté de l'endroit mais au bonheur éprouvé par
Leyana, qui ne pouvait quitter des yeux la vue.
Clark: (doucement) allez, viens.
Ne quittant toujours pas la vue des yeux, Leyana se laissa entrainer par Clark
vers le bord de la falaise, s'arretant à quelques centimetres du bord. Clark
continuait de la regarder avec une e xpression d'extase ravissante.
Clark: mets toi au bord, tu verras on a l'impression de voler.
Leyana: (regardant enfin Clark) je ne peux pas Clark, j'ai peur!
Clark: mais non, je suis là, tu ne risques rien.
Leyana continuait de regarder Clark, méfiante, elle n'osait le faire. Clark
la comprenait, lui ne risquait rien, mais elle n'était pas invulnérable.
Clark passa ainsi dans le dos de la jeune femme, se collant presque à elle et
passant son bras tenant la main de la jeune fille autour de son abdomen, la
poussa tendrement vers le bord, elle evança ainsi de quelques centimetres,
jetant un oeil apeuré au bas, la falaise etait prenante mais Leyana avait le
sourire. Clark lui laha ensuite la main, une fois qu'il vit qu'elle n'avait
plus peur puis entoura ses deux bras autour du cou de la jeune fille, avant de
coller son visage contre celui de Leyana, dans uen étreinte tendre. Ils
resterent ainsi, l'un contre l'autre, à observer la vue, Leyana s'ado nnant
à la pleine tendresse que lui proposait Clark. L'étreinte, en bord de
falaise, dura quelques minutes avant que tous deux se décident finalement à
revenir vers le centre de la clairiere, main dans la main, ils etaient tous
deux rayonnant de bonheur. Clark s'assit le premier sur le sol dur, parsemé
de brindilles d'herbes sèches, invitant Leyana à en faire autant. Apres que
le jeuen homme se soit installé, genoux pliés, remontant à hauteur de tete,
Leyana s'assit à son tour, entre les jambes de Clark, se posant contre le
torse du jeune homme. Elle posa ensuite sa tete contre celle de Clark, comme
au bord de la falaise et Clark entoura à nouveau Leyana de ses bras, avant de
lui déposer un doux baiser sur la joue, il recolla sa tete ensuite contre le
visage empli de félicité de Leyana. Ils resterent ainsi quelques minutes
avant que Clark ne décolle sa tete, anxieux, il sentait Leyana trembler
contre lui. La regardant, d'une voix attendrissante, il demanda à Leyana:
Clark: tu as froid?
Leyana: (petite voix) un petit peu.
Ainsi, Clark ota sa lourde veste en daim et en entoura Leyana, la recouvrant
le mieux possible, souriante, et se posa à nouveau contre sa tete, tous deux
observant au loin, les hauteurs de Métropolis avec comme plafond, le ciel étoilé.
Clark: tu comptes beaucoup pour moi, chaque moment passé à tes cotés me
remplit d'une énergie nouvelle.
Leyana: (souriante, radieuse, petite voix) merci. (Elle marqua un silence,
observant le ciel puis toute aussi souriante, éprouvant le besoin de se
confier à Clark) je ne pensais pas pouvoir un jour rencontrer quelqu'un comme
toi Clark, tu es si gentil. (avec un sourire) De quelle planete viens tu?
Clark: (souriant à son tour, regardant le ciel) je suis le dernier descendant
d'un peuple desormais éteint.
Bureau du Professeur Virgil Swann – New York – 00h35
Apres une longue journée ensolleillée, ponctuée à longueurs de temps de
cris, de joie ou autre, et d’agitation multiple au travers de chaque rue ou
ruelle composant l’immensité du tout New York, le soleil s’était couché
derriere les plus hautes tours de verre, laissant place à une nuit, sombre et
beaucoup plus, une nuit non pas paisible, comme dans nombre d’autres villes
mais elle aussi agitée ; car
oui il s’agissait de New York, la ville-lumière, qualifiée ainsi à juste
titre. Meme lorsque la pénombre enveloppait peu à peu les hauteurs et les
différents quartiers de New York, rien ne semblait réellement éteint, la
ville semblait toujours réveillé. Et ce, n’importe où que ce soit. Plus
que dans n’importe quel esprit, l’ébullition etait de rigueur au pied de
l’une des plus petites tours d’acier et de verre, petite comparée à
celles l’entourant, mais elle en demeurait asses imposante du haut de sa
douzaine d’étages.
Dans la rue goudronnée, tout juste éclairée par quelques lampadaires en
bordure de trottoir et la lumiere dégagée par un panneau lumineux, accroché
au dessus des portes de verre de la tour portant l’enseigne de Sanctuaire
astrale, la demeure et en meme temps le lieu de travail du richissime
astronome de renom, le Professeur Virgila Swann, rien ne semblait vouloir
venir perturber un repos des plus étonnant, dans un quartier si proche de
Manhattan, un silence presque effrayant, pas meme un véhicule n’osait venir
troubler ce calme ahurissant. Soudain, sur le trottoir, de l’autre coté de
la rue sur lequel se dressait la tour de Swann, un vif coup de vent se fit
entendre, une silhouette sombre venait de s’y arrété en un éclair. La camera
se rapprocha de lui, rapidement et, en raison d’une pénombre intarrissble,
il demeurait difficile d’identifier l’étrange présence, vêtue tout de
noir, un capuchon large recouvrant sa tête, son visage etait impossible à
reconnaître à cause de la pénombre. Doucement, aprs avoir longuement observé
le hall de verre, éclatant à la seule faible lueur de s es lampes
transparentes accrochées au plafond, le jeune homme levant lentement la tête
regardant vers le haut de la tour. Grace à la lueur dégagée par
l’enseigne de Sanctuaire Astral, la camera
put montrer qu’un faible et timide sourire s’était dessiné sur le visage
de l’inconnu, un sourire du à à ce qu’il etait venu chercher : des réponses.
L’instant suivant, le jeune homme avait à nouveau disparu en un éclair, pénétrant
sans anicroches dans le hall de verre.
En haut de la tour, à son sommet, dans le bureau du professeur Swann, situé
à l’ultime étage du Sanctuaire Astral, un nouveau brusque coup de vent se
fit entendre alors que la silhouette sombre, toujours recouverte de son
capuchon, s’arretait dans le vaste et moderne bureau de Swann, entrant sans
probleme, ravi de voir qu’aucune porte ne séparait le couloir du bureau, néanmoins
le jeune homme n’eut pas besoin de s’en préoccuper, ce qu’il voyait
dans le bureau etait beaucoup plus interressant, effrayant meme. Le bur eau,
contrairement à son habitude à cette heure, n’était pas sombre, en vahi
de pénombre. Non, une lumiere jaune, faible, pale, illuminait le mur du fond,
blanc, mais ce n’était pas l’habituel faiseau de la lampe accroché
contre le mur. Non, et justement, le jeune homme ne comprenait pas comment
cela pouvait se passer, la faible lumiere refletant sur son visage laissait
entrevoir uen inquietude grandissante tirés ses jeunes traits. Doucement, le
jeune homme porta une main au bord de sa capuche noire et l’abaissa dans son
dos, découvrant enfin son visage lumineux : il s’afissait de Josh. Il ne
pouvait faire aucun doute, Josh etait au comble de la surprise voyant face à
lui, à quelques metres, derriere le bureau de Swann, ces symboles lumineux, défilant
sur le mur sombre, ces symboles qu’il connaissait si bien : un message en
Kryptonien défilait devant ses yeux. Comment Swann pouvait-il etre en
possession d’un tel message ? Et meme une fois passé le choc de la découverte
du me ssage, en lisant attentivement chaque mot, Josh en demeurait des plus
perplexe, il ouvrait puis refermait la bouche régulierement, ne sachant quoi
penser. Apres quelques instants, et avoir relu plusieurs fois les trois
lignes, quelques phrases revenaient en tete de Josh, comme si elles etaient
gravées dans sa mémoire, des phrases lourdes de sens, des phrases dites par
cette personne dont il n’aurait jamais cru entendre les prononcer « La
venue de mon fils etait prévu « ou « la portée de sa destinée est
colossale « . Comment ne pas comprendre que ces mots, parlant sans aucun
doute de Kal-El, ces mots etaient dits par Jor-El, cette personne la moins amême
de confier de tels secrets à un humain ? Mais la phrase qui laissa définitivement
Josh, presque hros de lui, ne sachant que penser, Jor-El lui avait tant cacher
de choses, cette phrase, l’ultime, adressée clairement à Swann « Vous
etes le seul qui merite ma confiance, mon ami » . Ainsi Swan et Jor-El n’étaient
pas de simples connaissances, uniquement liées par un quelconque pacte, non,
ils etaient bien plus que ça, ils etaient amis. Ce dernier mot résonna dans
sa tete comme impossible à comprendre, Jor-El, le Jor-El, etait ami avec un
humain, comment cela etait-il possible, lui qui haïssait littéralement le
peuple humain, comment pouvait-il être ami avec l’un d’eux ?
Et soudain, provenant de derriere Josh, dans son dos et brisant son intense réflexion,
une voix d’homme agé, s’adressa à lui d’une voix enjouée.
Swann : et oui, Jor-El et moi etions amis.
Tel un réflexe, Josh se retourna en un geste vif, presque perturbateur, vers
cette voix qui lui avait parlé dans son dos. Il baissa les yeux et vit ainsi,
dans l’embrasure du couloir, le professeur Virgil Swann, assis dans son
fauteuil roulant haute technologie, il levait un regard bienveillant vers Josh
faceà lui, qui semblait hesiter entre fuir à toutes jambes ou rester ici.
Mais Swann, lui, ne semblait pas surpris ni me me furieux, il souriait
radieusement à Josh, face à lui.
Swann : j’attendais ta venue, moi aussi j’ai des questions qui ont besoin
de réponses, Ava-El.
Si la stupéfaction de Josh ne s’était pas déjà trouvé à son summum,
Josh aurait pu manifester une expression de surprise mais il ne pouvait plus
paraître plus étonné.
Josh : comment connaissez-vous ce nom ?
Swann : (bienveillant) c’est Jor-El qui me l’a dit.
Josh : (souriant jaune) Jor-El n’aurait jamais fait une chose pareille, je
le connais assez bien !
Swann : tu serais étonné de voir combien de choses Jor-El m’a confié
avant sa mort.
Josh : avant sa mort ? Vous voulez dire que vous le connaissiez avant
l’arrivée de Kal-El ?
Swann : (souriant radieusement) oh oui, bien avant. Il avait tout prévu :
l’arrivée de Kal-El et sa destinée sur Terre, tout était dit dans la légende
Shamane.
Josh : la légende Shamane ?
Swann : tu n’en as pas connaissance ? (Josh fit non de la tete) voilà
encore une chose que tu vas apprendre d’ici peu. Comme je le disais, Jor-El
avait prévu la venue de Kal-El et afin d’assurer la destinée colossale de
son fils, il a mis en œuvre de te faire revenir à la vie. Je ne sais pas
comment il s’y est pris mais puisque tu es là, je pense qu’il est temps
de te le donner.
Josh paraissait toujours aussi abasourdi mais Swann ne lui laissa pas le temps
de réfléchir plus longtemps. Lachant Josh du regard, Swann tapota sur le
clavier aménagé sur l’accoudoir de son fauteuil roulant, contourna Josh et
s’approcha lentement du bureau de verre, devant lequel il s’arreta. Il
tednit la main vers le trépied de fer posé au bord du bureau et prit
l’objet métallique rond et plat posé dessus. Il le regarda à nouveau de
ce sourire étrange avant de faire pivoter son fauteuil et de revenir vers
Josh, dans son dos. Josh, quant à lui, restait ébahi par la suite des évènements,
que Swann allait-il encore lui révéler ? Il semblait en savoir long sur les
plans de Jor-El. Swann tendit l’objet métallique à Josh, toujours ce meme
sourire sur son visage ridé.
Swann : ceci vous revient de droit. Les réponses à nos questions se trouvent
à l’intérieur.
Josh, soupçonneux, posa lentement son regard sur l’objet dans sa main, hésitant
quelques secondes puis, voyant que Swann ne semblait lui vouloir aucun mal, le
saisit, le posant dans sa propre paume. Regardant toujours Swann d’un œil
soupçonneux, Josh posa enfin les yeux sur le métal luisant de l’artefact
et resta une fois de plus stupéfait : le symbole guide etait gravé dans le métal
de l’objet. Ce n’était surement pas uen coincidence. Swann continuait de
regarder Josh d’un sourire presque de dément, une nuance extatique brillant
dans ses yeux. Mais Josh ne voyait vraiment pas ce qu’il pouvait attendre de
lui.
Josh : qu’est ce que je suis censé faire ?
Swann : je pensais que vous le sauriez.
Mais il ne faisait aucun doute que Josh n’en avait aucun doute, il ne
connaissait meme pas l’existence de cet objet étrange, comment connaître
son mode d’emploi ? Josh reporta son regard sur l’objet, se concentrant le
plus possible, en raison de l’intense émotion qui faisait battre son cœur
à tout rompre, il plissa les yeux, fixant la gravure au centre de l’objet,
comme pour user de sa vision radiographique, bien qu’il n’en avait aucune
attention. ET, comme si sa concentration avait été l’élément déclencheur,
le symbole au centre de l’artefact se mit à nouveau à s’illuminer de
cette vive et intense lueur jaune, s’intensifiante d’instant en instant,
Josh entendait à nouveau le sifflement aigu résonner dans sa tete, mais
cette fois il était bien mois puissant, Josh arrivait à rester concentré
sur l’objet, dans la lumiere augmentait rapidement, refletant sur le visage
de Josh, le jaune refletant sur chaque traits de son jeune visage, un étrange
vent venant de nulle part soufflait dans ses cheveux. Et soudain, la piece
s’envola au dessus de la main de Josh, s’élevant dans les airs en
tournoyant lentement sur elle meme, s’arretant à hauteur des yeux de Josh,
qui ne comprenait pas ce qui se passait. Il jeta un regard de biais inquiet à
Swann mais lui non plus ne comprenait pas. Et soudain, alors que la lumiere
devenait presque aveuglante, l’objet se scinda en deux, se brisant en deux
demi-cercles lumineux, tout aussi imposant, continuant de tourner sur eux
meme, lentement. C’est alors que le plus improbable se produisit : en un éclair,
chaque partie lumineuse de l’artefact s’approcha de la tete de Josh, pénétrant
dans sa peau, sur chacune de ses tempes, entrant en un éclair à l’intérieur,
au moment où Josh sentit un vif choc électrique au niveai de son cortex cérébral,
seul chaque partie du symbole lumineux brillaient sur la peau de Josh, les
pieces métalliques avaient disparues. Aussitôt, Josh se sentit comme
ailleurs, une chaleur douce enveloppait son cerveau, les yeux le gerement
plissés, il avait beau fixer la baie vitrée, face à lui, il ne la voyait
pas, il voyait à la place des images condensés, comme des souvenirs, défiler
devant ses yeux, les informations dont il avait besoin : ainsi il vit la
silhouette jeune de Jor-El, les cheveux plaqués, il ressemblait à s’y méprendre
à Clark, il serrait amicalement la main de Swann, lui aussi plus jeune et
n’étant pas en fauteuil roulant … Jor-El, toujours aussi jeune, son torse
nu envahi d’un venin vert se propageant à une vitesse hallucinante dans ses
veines … Swann nouveau, plus vieux, cette fois il était en fauteuil roulant
et Jor-El, face à lui, il etait recouvert d’un vetement d’un blanc éclatant
fait d’un long tissu volant, son visage était caché par un capuchon, il
tendait l’artefact à Swann … l’arrivée de Kal-El dans son vaisseau
spatial, entouré de météorites rouges et vertes … la silhouette d’un
homme habillé de rouge, d’un vetement semblable à celui de Jor-El, un
capuchon couvrant son v isage … un pictogramme représentant la silhouette
grossierement dessiné d’un homme de couleur rouge peint sur une paroi
rocheuse … la clé octogonale s’enclenchant dans la serrure à son éffigie
dans la grotte Kawache, les symboles s’illuminent … un long tissu rouge,
flottant sous le vent, ses plis se faisant et se défaisant au rythme du vent,
un symbole jaune formé d’un pentagone et d’un S en plein centre … Un flash
blanc éclaira les yeux de Josh et la baie vitrée réapparut devant ses yeux.
Les deux parties de l’artefact s’étaient extirpés de sa tete et étaient
réapparus devant ses yeux, tournaoyant à nouveau devant lui, flottant à un
état stationnaire. En un éclair, les deux parties se joignerent à nouveau,
reformant la piece ronde et plate, le symbole continuait de briller intensément,
le vent de souffler dans les cheveux blonds de Josh. Il vit ensuite les bords
de la piece se rétracter, formant ainsi un objet plus petit, aussi plat mais
de forme pentagonale, la gravure ell e aussi avait rétréci mais briller
toujours aussi intensément. Continuant de flotter dans les airs, tournoyant
sur elle meme, la piece amorçant une lente descente, se posant dans la paume
de Josh, lui et Swann regardant la piece surpris, le symbole continua de
s’illuminer un moment dans la main de Josh puis s’éteignit.
Maison des Leon – Smallville – 1h02
Une telle soirée ne pouvait avoir une fin, en tous cas c’était en ces
termes que Clark voulait finir la nuit, elle n’aurait voulu ne jamais
quitter le bois de Smallville et rester ainsi, blotti contre Leyana, à
regarder tendreusement le ciel d’un noir d’encre jusqu’au levé du
soleil, observant ainsi les premieres lueurs rougeoyantes du soleil.
Mais malheureusement, ils n’avaient d’autre choix que de mettre un terme
à cet instant de profond bonheur, ils ne pouvaient rester toute la nuit au
bord de cette falaise et le moment du départ etait arrivé bien plus tot
qu’ils ne l’auraient voulu.
C’est ainsi que, au bout d’une petite heure de tendresse, Clark et Leyana
s’étaient décidés à quitter la si superbe vue et etaient desomais, sur
le chemin du retour, Clark ramenait Leyana chez elle. Chacun repensait à tous
ces moments si extraordinaires passés tout au long de la soirée jusqu’à
la conclusion si chaleureuse d’une contemplation du ciel étoilé, blotti
l’un contre l’autre. Ce dernier long et tendre moment allait donner lieu
à un au revoir des plus difficile, Clark essayait le plus possible de rester
dans cet autre monde, dans lequel seuls Leyana et lui habitaient, un monde où
tous leurs soucis s’échappaient ne leur laissant qu’une seule chose à
faire : s’adonner l’un à l’autre. Mais ces moments étaient terminés,
ils devraient dans quelques minutes se dire au revoir sur le perron blanc des
Leon, devant la porte d’entrée ballante. Tous deux se taisaient,
visiblement, Leyana, regardant à nouveau la route par la vitre de verre de sa
portiere, es sayait tout comme Clark de rester le plus longtemps dans leur
monde. Ils avançaient le long de la longue et étroite route goudronnée
menant à la Ferme des Kent et donc, un peu plus loin, au bout d’un petit
tournant, à la demeure des Leon. Clark continuait à grand peine de lutter
contre cette force qui essayait, de plus en plus intensément de l’arracher
à ses tendres pensées, il se sentait parfaitement éveillé, il ne voulait
pas se coucher, malgré le voile invisble tombé sur son visage, comme le seul
lien entre la réalité et le monde Clark-Leyana.
Mais malheureusement, Clark fut brutalement ramené à la réalité, un peu
plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu, pourtant voyait-il vraiment ce
qu’il coyait voir ? La nuit était d’un noir d’encre, il était assez
difficile de distinguer les éléments autres que la route, pourtant,
approchant de la ferme des Kent, Clark croyait voir un peu plus clairement au
fil des metres ce qu’il avait peur de distinguer, au loin, apres le tourna
nt apres la ferme. Il ferma puis rouvrit les yeux, peut etre la fatigue lui
jouait-elle des tours ? Mais non, il n’ya avait aucun doute possible :
derriere quelques arbres, apres le tournant menant à la maison des Leon, une
épaisse fumée grisatre montait vers le ciel, menaçante. Abasourdi, Clark
jeta un regard de biais à Leyana, pour voir si elle aussi, voyait à
l’identique de Clark. Visiblement, elle aussi avait reconnut cette fumée épaisse,
son visage était tendu, apeuré, bien qu’elle ne semblait pas vouloir
croire ce qu’elle voyait.
Leyana : (voix basse) non.
Ils passerent devant l’allée menant à la ferme des Kent, empruntant enfin
le tournant, dans quelques secondes ils allaient voir si leurs esprits avaient
bien imaginés, ils etaient prêt au pire. Et enfin, lorsque la route redevint
longiligne et que sur le coté, le portail blanc des Leon apparut, Clark et
Leyana ne purent cacher leur sentiment de peur mélé à de la panique : sur
leur droite, la si belle et blanche maison des Leon était méconnaissable,
les flammes l’enveloppaient de toutes parts, s’élevant dans le ciel,
formant ainsi l’épaisse fumée grise qu’ils avaient vus de loin. Clark se
gara sur la berne, rive gauche et à ce moment, Leyana fndit en sanglots, sa
voix devenant cassée, elle ne pouvait le croire, quand ils étaient partis
ses parents étaient en pleine forme et devaient passé la soirée dans le
salon.
Leyana : (voix hurlante, priante) NNNNNOOOONNNNN !!!
Le moment suivant, Leyana ouvrit la portiere en une geste vif et paniqué et
sortit sur la route sans se soucier de la refermer, sous le regard indigné de
Clark. Elle commençait à courir vers le portail blanc, elle n’était plus
qu’à quelques centimetres de la poignée en fer, elle s’appretait à
venir vers les flammes. Clark n’hesita meme pas une fraction de seconde : en
un éclair, il ouvrit la portiere et se précipita vers Leyana en
supervitesse, la rejoignant aupres du portail, elle avait posé la main sur la
poignée et s’appretait à pousser la petite porte, le visage ruisselant de
larmes. Clark l’attrappa par les épaules, la forçant à ne pas aller plus
loin, Leyana restant figée, à fixer l’immensité de la maison en flammes,
une planche tombait brulée sur le sol ici et là, mais Leyanan continuait de
pleurer bruyamment ne se tournant pas vers Clark.
Clark : (tendre) tu ne peux plus rien faire pour eux.
Leyana regarda quelques secondes encore la maison puis se retourna enfin vers
Clark, levant vers lui un visage ruisselant abandamment de larmes, elle parla
à Clark d’une voix ponctuée de brusque sanglots, sa phrase était hachée.
Leyana : (ne pouvant y croire) Clark, ils ne peuvent pas … etre …
Clark : (compatissant) je suis désolé.
Aussitôt, les larmes de Leyana redoublerent en quantités, coulant sur son
joli visage faiblement éclairé par la lueur des flammes, dans son dos.
Aussitôt, elle plongea contre le t orse de Clark, les bras pliés,
recroquevillés eux aussi contre le torse du jeune homme qui l’entoura de
ses bras, dans une étreinte qu’il se força à rendre la plus réconfortante,
il continuait de regarder la maison en flammes, uen profonde tristesse se
lisant sur ses traits, quelques heures plus tot, il avait discuté avec Mr et
Mme Leon et maintenant ils devaient etre brulés. Clark plissa les yeux, se
concentrant sur la paroi brulée du mur, sur l’antique perron,
radiographiant pa paroi : aussitôt, les paroi bleutées apparaurent, représentant
les murs et les planches du plafond, tombées sur le sol, une autre tomba au
fond de la salle. Mais son regard s’attarda sur la salle, dans une piece à
droite de la porte d’entrée : il vit les squelettes inertes des parents de
Leyana allongés sur le sol. Il ferma les yeux, coupant la vision aux rayons
X. Il baissa les yeux, redoublant de tendresse pour Leyana.
Quelques minutes plus tard, Clark et Leyana ne sont pas les euls sur le s
lieux de l’incendie : une ambulance, les pompiers et quelques voitures de
police étaient arrivés, se garant tant bien que mal sur la route goudronnée.
Les pompiers commençaient à sortir de la maison en flammes, esoufflés, la
mine sinistre alors que le Shériff Adams discutait au pres de la barriere
blanche des Leon avec un pompier, qui venait de sortir, tous deux avaient la
mine sinistre. Leyana, qui avait fini par lacher le torse de Clark, lui tenait
toujours la main dans une étreinte rassurante, Clark apposé contre son
pick-up rouge toujours garé sur la berne, Leyana posé contre lui, observant
au loin le Shériff, elle attendait sans grand espoir sa venue, serrant fort
la main de Clark, visiblement, tel en disait le visage du Shériff, les
nouvelles données par le chef des pompiers n’étaient pas de bonne augure.
Le Shériff Adams remercia le chef des pompiers puis, apres avoir cherché
Leyana des yeux, se dirigea vers les deux jeunes, dans une démarche peu assurée.
En la voya nt se rapprocher, Leyana serra un peu plus fort la main de Clark,
qui sourit timidement à l’arrivée du Shériff.
Shériff : (voix triste) Mr Kent.
Clark acquiesça timidement et pares que leurs regards se soient croiser, le
Shériff se tourna vers Leyana, elle semblait ne pas aimer ce dur moment.
Leyana resserra encore un peu plus la main de Clark.
Shériff : le chef des pompiers vient de m’apprendre que l’on a …
retrouvé vos parents (Leyana semblait avoir un nouveau surcroit d’espoir)
… mais … je suis désolé
Aussitôt, une nouvelle vague de violents sanglots envahit Leyana qui se
tourna à nouveau vers Clark, plongeant à nouveau contre le torse de Clark,
qui la serra à nouveau le plus tendreusement possible. Le Shériff
s’adressa néanmoins à nouveau à Leyana, d’une voix désolée.
Shériff : Mlle Leon, avez-vous un endroit où passer la nuit ?
Clark releva la tete, le regard perçant, il était hors de qestion de
l’abando nner aux forces de l’ordre.
Clark : oui, elle en a un.
Le Shériff adressa à Clark un regard gratifiant, Leyana pleurant toutes les
larmes de son corps.
Bureau du Professeur Virgil Swann – New York – 00h48
Virgil Swann avait donc honoré sa promesse envers Jor-El, il avait joué son
rôle dans la destinée de Kal-El, en aidant le jeune Ava-El, guide déterminé
par Jor-El pour Kal-el, à obtenir les derniers éléments restés dans
l’ombre depuis son réveil sur Terre. Désormais, Ava-El, alias Josh,
connaissait tous les éléments renfermés dans cet étrange artefact, qui ne
semblait pas limité à un role de base de données. Mais Swann, quant à lui,
continuait d’avoir l’esprit en ébullition, les memes questions qu’à
l’arrivée de Josh dans son bureau continuaient de le tourmenter, ces memes
questions qui le hantaient jours et nuits depuis qu’il avait passé ce pacte
avec Jor-El, en cette nuit sombre, quelques années pl us tot. Mais
l’attente si prenante jusqu’alors, faisait presque partie du passé, dans
quelques minutes, Swann aurait connaissance de tout ce que Jor-El lui avait
toujours caché.
Assis dans son confortable fauteuil roulant à la pointe de la technologie,
son visage ridé faiblement luisant de l’étroit faiseau de la lampe accrochée
au mur, dans son dos, Swann observait de ses petits yeux noires la silhouette
de Josh, lui aussi assis dans un long fauteuil en cuir noir, de l’autre coté
du long bureau de verre, son regard dénuée de la moindre expression, fixé
sur le sol sombre et dallé du bureau de Swann. Josh semblait littéralement
ailleurs, repensant intensément aux images condensées qui lui avaient
traversées l’esprit à l’instant où l’artefact, séparé en deux, était
entré dans la tete de Josh. Il essayait desormais de les dissocier, une à
une, pour comprendre leur signification, mais elles semblaient toutes liées
les unes aux autres, rien ne semblait pouvoir briser le lien l es unissant.
Une expression d’intense concentration tirait les jeunes traits de Josh
tandis que face à lui, Swann le regardait avec un sourire ravi non dissimulé.
Brisant cet affreux silence, Swann se décida enfin à parler à Josh, d’une
voix douce, envoutante presque.
Swann : à moins que je ne me trompes, vous avez dû prendre connaissance d’éléments
concernant Kal-El, et par conséquent Jor-El, par la meme occasion.
Lentement, comme si ce geste lui demandait la plus grande concentration, Josh
releva la tete vers Swann, lui adressant un regard surpris. Swann, une fois de
plus, en savait autant que lui, sinon plus. Se décidant enfin à lui répondre,
Josh parla d’une voix cassée.
Josh : je sais ce que je dois faire pour aider Kal-El, je sais ce que je vais
devoir affronter pour préserver sa survie.
Swann : (souriant) le contraire m’aurait étonner.
A cette seule phrase, le jeune Josh sembla retrouver un peu de sa confiance
perdue s uite à l’intrusion de l’objet métallique en lui. Contrairement
au sentiment que ressentait Clark à l’égard de Swann, Josh, lui, lui
faisait confiance. Il décida alors de se confier comme il ne l’aurait
jamais fait avec personne d’autre.
Josh : (regardant le bureau) je vous ai vu à des ages différents, en
compagnie de Jor-El, vous aviez l’air tres proches. Mais j’ai dû mal à
le croire, Jor-El a toujours été froid et distant avec les humains.
Swann : le Jor-El que j’ai connu n’était pas comme cela, ou du moins au début.
Quand je l’ai rencontré, je n’aurais jamais pensé me lier d’amitié
ainsi avec quelqu’un.
La camera
resserra son plan sur le visage faiblement éclairé de Virgil Swann, qui
laissa un nouveau sourire, assez différent du premier, un sourire déçu,
apparaître sur son visage. Le gros plan se resserrait au fil des secondes
avant de ne filmer que la rétine noir de l’œil gauche de Swann. Presque
aussitôt, l’image s’illumina vivement, ne lai ssant plus rien apparaître
à l’écran. Puis, quand l’image revint, faisant apparaître une souvenir
de Swann, la pénombre presque totale du bureau de l’astronome semblait
presque claire par rapport aux ombres entourant Swann. La seule source de
lumiere semblait provenir d’une lampe torche, au faible faisceau blanc et
rond, qui se projetait contre une paroi rugueuse et sombre, parsemée par
endroits de dessins faits de peintures colorées. Le faiseau avançait au
rythme des pas de Swann, résonnant entre les étroites parois de roches, ce
souvenir devait dater d’il y avait assez longtemps, Swann n’était pas
encore handicapé. Promenant le faisceau de sa lampe-torche de haut en bas et
de la paroi de droite à celle de gauche, Swann observait les différents
pictogrammes avec un ébahissement des plus perplexes, ces dessins etaient
aussi impressionnants que ceux des grottes de Lasco. Soudain , alors que le
long couloir au plafond bas commençait à effectuer une courbe, un cri grave
mais st rident parvint aux oreilles aux aguets de Swann.
……… : nnooonn. Je t’en supplies.
Swann s’était arrété au centre de l’allée, le bruit de ses pas
s’arretant soudainement, visiblement une personne suppliait une autre de lui
laisser la vie sauve. Lorsque l’information fut monté au cerveau de Swann,
celui ci comprit qu’il fallait lui porter secours au plus vite. Projetant
toujours le faisceau de sa lampe sur la paroi rocheuse, Swann s’élança à
nouveau le long du couloir d’une grotte, apparemment, le sang battant à ses
tempes, pourvu qu’il n’arrive pas trop tard. Apres avoir parcouru ainsi
une cinquantaine de metres, le long de la paroi inscrite d’étranges
symboles, Swann s’arrêta, surpris et anxieux, face à un cul-de-sac, formé
dans la roche, le tunnel n’allait pas plus loin. Pourtant, il aurait jurer
que la voix suppliante provenait de par là. Swann resserra un peu plus la
torche dans sa main droite et parcourut les parois à l’aide de la faible
lumiere. E nfin, en posant la faisceau sur le coin de la paroi sur sa gauche,
Swann vit une fine breche dans la roche, assez imposante pour qu’un homme de
sa taille puisse s’y glisser. N’hésitant pas une seule seconde et non
sans efforts, Swann arriva à passer à travers le trou et à emerger dans une
nouvelle salle, un peu moins sombre et de taille plus vaste. Elle semblait
former presque un cercle, entouré de parois rocheuses semblables à celles du
couloir dans lequel se trouvait Swann quelques instants auparavant, les memes
peintures étranges y etaient dessinées. Sauf qu’une chose les différenciaient
: d’autres symboles, encore plus étranges étaient dessinés, comme des
lettres. Mais Swann ne s’attarda pas trop à les contempler, le spectacle
qui s’offrait à ses yeux était bien plus pressant. Au milieu de la salle,
deux hommes s’étaient soudain tourner vers Swann lorsqu’il avait pénétrer
dans la nouvelle salle. Le premier, il semblait qu’il s’agissait de celui
qui avait crié, était allo ngé, recroquevillé sur lui meme, sur le sol dur
et poussiéreux de la grotte, une intense douleur semblait lui parcourir
l’ensemble du corps, il avait bien du mal à respirer et son corps trembler
de part et d’autres. L’autre homme debout face à lui, semblait etre
l’origine de son malaise. Un capuchon noir recouvrait son visage, le rendant
méconnaissable à Swann. Il tenait dans sa main droite une roche d’un vert
éclatant qui brillait intensément. Swann n’eut pas de mal à établir un
lien. Serrant un peu plus la lampe torche en métal qu’il tenait dans sa
main, Swann la lança de toutes ses forces en direction de l’homme
encapuchonnée, la lampe le frappa au front avant qu’il ne s’éffondre, sa
tete tapant contre une paroi rocheuse, il lâcha la roche qui roula sur le
sol, lentement. Sans hésiter, Swann se précipita vers la roche et la
ramassa, la fourrant dan une des poches de sa veste. Il s’approcha ensuite
de l’homme assomé, il semblait belle et bien évanoui. Puis, rassuré, il
tou rna les talons et revint vers le jeune auparavant recroquevillé, qui s’était
un peu redressé, toujours assis sur le sol, relevant la tete vers Swann qui
s’était rapproché, le regard bienveillant.
Swann : (lui tendant la main) ça va vous ?
Le jeune homme releva un peu plus la tete, l’expression de son visage
montrait qu’il hésitait à parer avec Swann. Aussitôt on put reconnaître
le visage : il ressemblait en tous points à Clark, de ses yeux bleus à la
couleur de ses cheveux, la seule chose les différenciant était la coiffure,
le jeune homme les avait plaqué. Adressant enfin un sourire à Swann, le
jeune homme lui serra la main et Swann l’aida à se relever.
……… : (époustant ses vetements) oui, mieux maintenant.
Swann : c’est cette roche qui vous faisait tant souffrir ?
……….: oui. J’y suis allergique.
Swann : étonnant, je n’avais jamais vu une roche avoir une telle impacte
sur quelqu’ un. (riant presque) et moi qui croyait que Smallvi lle etait une
ville sans histoire.
………: je ne suis pas de Smallville, je viens de loin.
Swann : nous avons au moins un point commun.
Tous deux se regarderent à la fois méfiant et souriant, pourtant il semblait
déjà y avoir un certain lien entre eux. Puis, brisant ce silence, Swann
tendit à nouveau sa main au jeune homme.
Swann : je m’appelle Virgil Swann.
Le jeune homme semblait beaucoup plus hésitant à divulguer son identité
mais lui aussi commençait à faire confiance à Swann.
……. .: (la serrant) Jo … Jo Rel.
Swann : (se serrant tous deux la main) Enchanté.
La camera
fit un plan sur les silhouettes des deux hommes, face à face, se serrant la
main, la lumiere étonnement éclairée avant que le plan ne se resserre sur
les deux mains étroitement serrées. Presque aussitôt, l’image
s’illumina à nouveau, en devenant presque aveuglante, avant que ne réapparaisse
le bureau de Swann avec son propriétaire, toujours as sis derriere, son
sourire etait réapparu, un sourire cette fois ravi. Il sembla emerger de sa
reverie en reposant ses yeux sur le visage de Josh, qui écoutait Swann avec
attention.
Swann : c’est ainsi que nous nous sommes connu. A l’époque bien sûr, je
ne savais rien de lui et malgré le fait qu’il était assez mystérieux, je
n’aurais jamais pensé qu’il cachait un tel secret.
Josh : mais vous avez quand meme réussi à capter sa confiance.
Swann : c’était déjà un effort énorme de sa part. Mais ma curiosité a
vite pris le dessus, je voulais savoir pourquoi cette roche lui faisait cet
effet-là. A mon retour à Nex York je l’ai analysé et je me suis rendu
compte qu’elle n’avait rien d’une roche. Je nageais en pleine confusion,
je devais le revoir. IL m’avait dit qu’il restait à Smalville pour
affaires (il sourit). Si j’avais su de quoi il s’agissait.
Une fois de plus, le plan se resserra sur le visage ridé de Swann avant de
filmer sa rétine, amorçant a insi un nouveau souvenir, postérieur au
premier dans le temps bien qu’ils ne soient séparés que par quelques
semaines. Lorsque l’image redevint normale apres s’etre une fois de plus
illuminer, une nouvelle pénombre, bien moins envahissante néanmoins que
celle des grottes entourait Swann. Au loin, etant la seule couleur différenciable
du noir d’encre peignant peu à peu le ciel, au dessus de sa tete, la
couleur rougeâtre, couleur sang du soleil commençait peu à peu à disparaître
au loin, derriere les hauts arbres du bois dans lequel marchait Swann,
lentement, au coté d’un autre homme, Jor-El. Tous deux marchaient d’un
pas des plus lents qui soit le long d’un chemin terreux et sinueux,
s’engageant dans le bois de Smallville, de plus en plus sombre à mesure que
les minutes défilaient. Le chemin le long duquel il marchaient devenait de
plus en plus sombres, les arbres le bordant devenant de plus en plus épais et
haut à mesure qu’ils approchaient du cœur du bois. Chacun avait un f aible
sourire, timide, sur le visage, écoutant tour à tour l’autre raconter une
parcelle de sa vie, se livrant de plus en plus à l’autre, plus les minutes
passaient et plus ils devenaient complices, comment l’un d’eux auraient pu
croire qu’ils pourraient devenir aussi proches malgré leurs différences
non négligeables. Ils devenaient plus confiant, presque comme des ames sœurs.
Mais soudain, brisant la pleinitude du bois, faisant fuit une volée
d’oiseaux perchée dans un arbre proche, une détonation forte se fit
entendre. Aussitôt, Jor-El s’arreta en plein centre du chemin, le visage
frappé par un soudain ébahissement, la peur tirait tous les traits de son
visage, l’expression de ses yeux bleus avait entierement disparu, on aurait
meme pu croire que son ame entiere s’était volatilisé, un voile était
apparu devant son visage blanc. Swann, surpris de ne plus voir son ami à ses
coté, marchant tranquillement, se retourna et se figea à son tour de terreur
en voyant un metre plu s loin, Jor-El, debout au milieu du chemin terreux, le
visage dénué d’expression. L’instant d’apres, Jor-El bascula vers
l’avant, tete vers le sol, il allait s’effondrer de tout son poids sur le
sol. Swann accourut et retint le jeune homme à temps et l’aida à
s’allonger sur le sol, à plat ventre, doucement, précautionneusement.
Apres avoir fait cela, Swann comprit quelle était l’origine de cette
attitude. En plein milieu du dos de Jor-El, ayant traversé sa chemise, une
balle de pistolet d’un vert éclatant brillait, enfoncée dans la peau de
Jor-El, du sang imprégnant peu à peu le tissu de ses vetements. En un geste
vif, Swann déchira la legere chemise de Jor-El, afin de mieux voir la
blessure qu’il avait dans le dos. Il ne put s’empecher de laisser échapper
un cri de stupéfaction. Une balle lumineuse verte était bien logée dans son
dos mais son effet etait devastateur : des fines veines de la memes couleur,
partant de la balle, se mettaient à sillonner la peau blanche de Jor- El, tel
un venin virulent, impregnant rapidement chaque centimetres carré de sa peau,
il fallait oter la balle au plus vite. De plus, le corps de Jor-El était
parcouru d’intense tremblements, semblables à des spasmes.
Swann : ne bouges pas, je vais extraire la balle.
Jor-El : (voix basse) non, ne le … fais surtout … pas
Swann : (outré) mais il le faut …
Jor-El : (l’interrompant) non. Emmenes-moi aux grottes, … s’il te plait
Swann ne comprenait pas pourquoi son ami voulait qu’on le conduise dans une
grotte amérindienne sans grande importance, ce dont il avait besoin c’était
de soin et au plus vite. Mais Jor-El semblait décidé, il se décida donc à
l’emmener là-bas, suivant sa requete.
Quelques minutes plus tard, apres avoir traversé une bonne moitié du bois
Smallvillien, Swann pénétra enfin dans la salle des grottes Kawache dont lui
avait parlé Jor-El, dans cette meme salle où ils s’étaient recontré
quelques semaines plus tot. Doucement, Sw ann s’ccroupit au centre de la
salle, posant son genou sur le sol poussiéreux de la salle et posa délicatement
Jor-El sur le ventre sur le sol. Son corps etait de plus en plus tremblant, sa
respiration des plus saccadées, il pouvait mourir d’un instant à
l’autre. L’étrange composition de la balle logée dans son dos semblait
lui arracher peu à peu chaque parcelle de sa vie. Les fines veines vertes au
départ si peu nombreuses avaient gagné l’ensemble du corps de Jor-El,
parcourant sa peau blanche de fils verts lumineux, elles commençaient à
parcourir le bas de son visage et s’entremelaient sur son cou. Au prix
d’un effort surhumain, Jor-El se retourna sur le flanc droit et sortit de la
poche de son pantalon blanc un objet métallique qu’il posa dans la main de
Swann.
Jor-El : mets-la … dans … l’orifice … sur la paroi.
Aussitôt dit, Jor-El s’effondra à nouveau sur le sol, son corps secoué de
spasmes de plus en plus puissants. Swann rouvrit son poing et déc ouvrit une
piece métallique de forme octogonale et plate. Son métal luisait étrangement
mais ce qui attira l’attention de Swann était les trois symboles gravés
sur les bords de la piece, identiques à ceux des parois. Mais il n’avait
pas le temps de s’adonner à une intense réfléxion. Il se releva et se mit
à rechercher une fente octogonale, sur l’une des parois rocheuses. Il fit
ainsi le tour de la grotte, cherchant de bas en haut, à la vitesse éclaire.
Mais il n’avait aucun doute, il n’y avait aucun orifice, sur aucune des
parois. Alors qu’une intense panique commençait peu à peu à envelopper
tout son corps, véhiculant dans ses veines à l’instar du venin de la
balle, Swann entendit alors un sifflement suraigu s’élever visiblement de
la piece octogonale. Il baissa les yeux et vit que les trois symboles
s’illuminaient d’une lumiere jaunatre. Presque aussitôt, la clé
s’envola de sa main alors qu’il se trouvait dans le dos de Jor-El, pres de
la breche dans la paroi par laquelle ils étaient entré, la clé s’envola
vers la paroi sur sa gauche, où se trouvaient le plus de symboles étranges,
formant des cercles autour d’une partie de la roche restée vierge. La clé
s’immobilisa à hauteur de cette partie vierge et la clé s’illumina
encore un peu plus. Un faisceau d’une couleur blanche éclatante de la
taille de la clé octogonale projeta sa lumiere pendant quelques secondes sur
la roche, agrémenté d’un bruit de craquement. Puis, lorsque la lumiere
s’éteignit, un serrure octogonale était apparue. La clé tourna dans les
airs sur un quart de tour puis s‘enclencha dans l’orifice sous les yeux ébahis
de Swann. Immédiatement, chaque symboles sur la clé en métal s’illumina
d’une couleur différente, jaune, rouge et bleue, gagnant d’instants en
instants en luminosité. Ce phénomène semblait avoir activer les symboles
entourant desormais l’orifice, les étranges symboles s’illuminaient
d’une intense lumiere blanche, un bourdonnement semblant provenir de l’intérieur
de la roche devenait plus puissant de secondes en secondes, à l’instar du
vent qui soufflait les cheveux bruns de Swann. Un déclic sonore se fit
entendre et un trou béant, sombre, se forma dans le métal de la clé, Swann
attendait de voir la suite. Apres quelques secondes d’attente, un nouveau
faisceau d’une lumiere blanche transparente éclatante sortit violemment de
l’orifice pentagonale et frappa Jor-El en plein dos. Aussitôt, un large
sourire apparut sur son visage, il sentait une energie nouvelle l’envahir,
sa douce chaleur réchauffant son corps de part et d’autre. Swann regardait
ce spectacle avec une admiration et un ébahissement non dissimulable. Un halo
de lumiere enveloppait le corps de Jor-El alors que les veines vertes
repartaient en sens inverse, revenant vers la balle de Kryptonite logé dans
son dos, à une vitesse assez lente. Mais le phénomène était tel que bientôt
toutes les veines furent revenues vers la balle et la peau redevint blanche,
et non verdâtre. Puis, l orsque le venin eut repris place dans la balle,
celle-ci s’éleva dans les airs avant de rester accroché dans les airs.
Elle siffla un moment puis, apres qu’il se soit arrêté, la couleur de la
balle avait changée, elle etait passé du vert éclatant au blanc
transparent, dépourvu de venin. Elle retomba ensuite lentement, doucement,
sur le corps de Jor-El et roula sur le sol terreux. La blessure dans le dos de
Jor-El arreta de saigner et se referma, guérissant instantanément. Le
faisceau lumineux se retira en une fraction de secondes alors que le trou
pentagonal se refermait, laissant réapparaitre la clé octogonale. Ses
symboles brillerent un instan, ainsi que ceux de la grotte avant que la clé
de s’extirpe de la serrure, s’envolant vers la main de Jor-El. Les
symboles arreterent de s’illuminer mais l’orifice resta dans la paroi.
Jor-El se redressa lentement, se mettant face à Swann qui n’en revenait
pas.
Jor-El : (souriant) je crois que je te dois des explication. < BR>
Une fois de plus, apres avoir fait un gros plan sur le visage ébahi de stupéfaction
de Swann, l’image s’illumina vivement avant de laisser réapparaitre le
visage de Swann, beaucoup plus ridé et tendu par la tristesse. Il releva à
nouveau son regard vide vers Josh, qui écoutait avec une attention éperdue
le récit de Swann, il en avait appris plus en quelques minutes que au cours
des dernieres semaines. Swann, lui, semblait couper dans son élan, ce
souvenir semblait si joyeux à ses yeux. Il reprit la parole apres un long
silence d’une voix basse, sombre , cassée.
Swann : j’ai ensuite juré de garder son secret jusqu’à la mort.
Josh : donc Jor-El vous a tout dit.
Swann : son passé, son avenir, ses origines. Il n’avait plus de secret pour
moi, je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert.
Josh : je n’arrive pas à le croire, lui qui vouait une haine sans partage
pour votre race s’est lié d’amitié avec vous. Il ne m’en avait jamais
parlé.
Swann : comme je te l’ai dit, c’était avant qu’il ne devienne le Jor-El
que l’on connaît. Peu de temps apres qu’il m’est révélé tout cela,
il m’a annoncé qu’il repartait sur Krypton et qu’il y avait de fortes
chances qu’il ne revienne pas. C’est pour ça que cette nuit-là, il y 17
ans, je ne croyais pas à ce que je voyais.
La camera
remonta vers la tete faiblement éclairé de Swann, chaque ride de son visage
ressortait étrangement, son visage illuminé de bonheur, et le plan se
resserra comme les deux fois précédentes sur la rétine noire de son œil
gauche, signifiant le début d’un autre souvenir. L’image brilla un moment
de cette habituelle lueur blanche aveuglante avant de laisser apparaître le
meme bureau de Swann, à l’identique, du bureau de verre au fond de la salle
à la lampe accrochée au mur illuminant faiblement autour d’elle la pénombre
du bureau. Le Swann que l’on connaissait se trouvait derriere ce bureau,
bien que son visage etait un peu moins ridé. Mais c ette fois il était belle
et bien assis dans son fauteuil roulant haute technologie. Eclairé par la
faible lueur de la lampe, dans son dos, Swann s’affairait sur ordinateur
portable, posé devant lui, sur le verre du bureau, l’espace de la piece
baigné d’une pénombre intarrissable. Et soudain, stupéfiant Swann, une
vive et aveuglante lumiere blanche apparut dans la salle, en son centre,
devant le bureau de Swann. La lumiere etait telle que l’on aurait dit
qu’un soleil venait d’apparaître dans la piece, la lumiere etait si
puissante que Swann dut mettre son bras devant ses yeux. Puis, peu à peu, la
lumiere commença à s’estomper et Swann put enlever son bras, ne pouvant
empecher laisser paraître sur son visage un étonnement des plus perplexes.
Debout au milieu de la salle, enveloppé d’un faible halo de cette meme
lueur aveuglante de couleur blanche, la silhouette d’un homme d’environ un
mètre quatre-vingt se tenait face à Swann. Il était habillé d’un étrange
vetement de cette me me couleur blanche éclatante, semblable à un grand drap
enroulé tout autour de son corps, formant des plis ici et là. Un large
capuchon, blanc lui aussi, recouvrait sa tete baigné d’ombre, seuls ses
yeux d’un bleu clair envoutant apparaissaient. Swann n’osait le croire
pourtant lorsque la voix s’éleva, il ne put nier. C’était Jor-El.
Jor-El : Bonjour, mon ami !
Swann ne put trouver les mots qui convenaient pour exprimer le bonheur qu’était
le sien. Un sourire des plus large sur les levres, il contourna le bureau de
verre à l’aide de son fauteuil roulant et vint se placer face à Jor-El. Il
n’en revenait pas, c’était tel un reve.
Swann : mais comment est ce possible …
Jor-El : moi aussi je suis ravi de te revoir.
Swann laissa enfin paraître un sourire qui traduisait ce qu’il éprouvait réellement
et tendit les mains vers Jor-El qui s’empressa de le serrer dans ses bras
apres s’etre penché vers lui.
Swann (apres avoir desserré son étreinte) je ne croyais plus jamais te
revoir.
Jor-El : c’est ce que je pensais également. Malheureusement, la raison de
ma venue est loin d’etre de la courtoisie.
Swann : comment ça ?
Jor-El : il s’agit de la prophétie.
Swann : ne me dit pas que …
Mais Jor-El acquiesça d’un signe de tete approbateur, faisant disparaître
le large sourire de Swann.
Swann : oh non, c’est pas possible. Mais alors …
Jor-El : pourras-tu honorer la promesse que tu m’avais faite ?
Swann : bien sur, je ferais l’impossible pour la respecter.
Jor-El : je savais que je pourrais compter sur toi. Pour que tout se passe
comme prévu, j’ai besoin que tu me promettes autre chose.
Swann : tout ce que tu voudras !
Le visage toujours caché par son large capuchon, Jor-El tendit son bras droit
couvert d’une large manche de tissu blanc, laissant entrevoir sa main. Une
nouvelle illumination blanche apparut dans la paume de la main de Jor-El et
peu apres, l’artefact de forme rondegravé du symbole Guide était apparu
dans sa main. Il le prit à deux doigts et le tendit à Swann, qui
s’empressa de s’en saisir.
Jor-El : remets-le à Ava-El lorsqu’il re rendra visite.
Swann : qu’est ce que c’est ?
Jor-El : les réponses à toutes ses questions.
La caméra fit un plan sur l’artefact dans la main de Swann puis recula,
filmant Swann dans son fauteuil roulant, face à Jor-El habillé de son habit
blanc. L’image s’illumina étrangement avant de revenir dans le bureau de
Swann, qui se trouvait toujours face à Josh.
Swann : deux ans plus tard, Kal-El entrait dans l’atmosphere terrien
accomplissant la prophétie. J’ai depuis tout fait comme me l’avait demandé
Jor-El, révéler ses origines au jeune Kal-El , le guider le mieux possible
et donner cet artefact à Ava-El, c’est à dire toi. Visiblement, tu es
celui qui le guidera jusqu’à se destinée.
Swann marqua alors le plus long silence qu’il y ait eu depuis le début de
son récit. Il regardait Josh intensément, il lui avait révélé ce qu’il
savait, tout ce qui liait Jor-El à lui meme et Josh, lui, renfermait les réponses
à toutes ces questions qui hantaient Swann depuis le jour où Jor-El lui
avait révélé le contenu de la prophétie. Josh fixait le bord du bureau de
verre, il s’attendait à ce que Swann lui pose des questions, ce n’était
qu’une question de temps. Enfin, Swann reprit la parole, le sourire aux
levres.
Swann : maintenant que tu as les réponses à tes questions, j’ai besoin
d’avoir les miennes.
Josh : je ne suis pas sûr de pouvoir vous les fournir.
Swann : moi je suis convaincu du contraire.
Josh : je veux bien essayer.
Swann : tres bien. En quoi consiste la destinée de Kal-El ?
Josh se prépara à répondre, la réponse était facile, il devrait … Mais
au moment il allait prononcer le premier mot de sa phrase, Josh sentit à
nouveau ce sifflement suraigu recommencer à résonner dans sa tete, faisant
trembler ses tympans, s’il essayait de révéler ce secret à Swann, sa tete
exploserait surement. Apres avoir essayer de faire partir ce mal de tete en
appuyant ferocement sur ses tympans,Josh consentit à répondre autre chose.
Josh : (voix faible) désolé, je ne peux pas.
Aussitôt, le mal de tete avait disparu, Josh rouvrit les yeux et regarda
Swann droit devant lui, d’un regard sincèrement triste. Swann sembla le
comprendre.
Swann : je comprends.
Ferme des Kent - Smallville - 1h39
Tel le ciel qui s'était soudain assombri au dessus de sa tete, Leyana avait
vu sa vie prendre un tournant aussi subit que dramatique en ce début de nuit.
Pourquoi cela devait-il lui arriver à un moment où tout semblait se dérouler
idéalement? Elle venait d'emménager à Smalville, petite ville tranquille,
commençait à avoir des amis et venait de passer une des soirées les plus mémorables
qui soient. Elle avait trouvé en Clark tout ce qu'elle avait toujours rêvé
trouver en un homme. Mais non, comme elle s'en était rendu compte depuis
quelques années, le destin agissait toujours le plus sombrement possible à
des périodes où elle croyait avoir perdu tout malheur. Ainsi, en cette nuit
sombre, Leyana avait perdu ses parents à tout jamais.
Une demi-heure apres avoir appris la mort de ses parents, Leyana s'était
abandonné sur la banquette du pick-up de Clark, tombant dans le sommeil, rongé
par le sommeil et le chagrin. Clark avait pensé qu'il fallait mieux la
laisser dormir, elle en avait tant besoin, lui meme s'il avait vu ses parents
mourir devant lui ne savait comment il aurait réagi. Quelques minutes plus
tard, Leyana dans ses bras, sa tete posée doucement contre le torse de Clark,
Clark émergea au sommet des marches de la grange, pénétrant dans son loft,
Leyana endormie contre lui. Il s'approcha du canapé-lit rouge déplié en lit
et toujours couvert de dra ps, Josh l'avait quitté le matin meme. Clark se
posta juste à quelques centimetres du canapé et, se courbant vers lui,
entreprit d'allonger délicatement Leyana dessus, posant d'abord le bas de son
corps puis déposer doucement la tete de Leyana dessus, qui s'était décollée
du torse de Clark, toujours ses fins bras enroulé lassement autour du cou du
jeune homme. Puis, toujours de cette douce lenteur, Clark porta ses propres
mains à celles de Leyana accroché l'une à l'autre, se retenant au cou de
Clark. Il entreprit de les enlever au moment où il sentit leur étreinte se
renforcer. Instinctivement, Clark baissa les yeux vers Leyana, ses yeux
endormis et embués de larmes s'étaient rouverts, regardant Clark
difficilement. Elle ouvrit ensuite la bouche, s'adressant à Clark d'une voix
basse, significative de son immense chagrin.
Leyana: tu ne peux pas rester avec moi, s'il te plait?
Clark n'aurait pu lui refuser une telle requete, pas à un moment aussi
critique où elle avait tant besoin de son réconfort. Lui adressant un timide
sourire, Clark acquiesça d'un signe de tete avant de s'approcher de Leyana
qui lacha enfin le cou du jeune homme. Leyana se poussa un petit peu plus vers
le bord du canapé laissant la place à Clark de s'allonger aupres d'elle.
Clark se coucha sur le flanc droit, tourné vers Leyana, qui s'empressa, l'air
épuisé, de se blottir contre Clark, posant sa tete contre le haut du torse
de Clark, sous sa tete, se recroquevillant contre lui. Clark enveloppa de ses
bras la jeuen fille dans uen attitude des plus réconfortante. Leyana sembla
se rendormir presque immédiatement, alors que Clark se sentait prfondément
affecté par la malheur de Leyana.
2 heures plus tard, alors que Clark n'avait pas l'impression d'avoir dormi
beaucoup, il sentit presque imperceptiblement du mouvement autour de lui, mais
la brume qui semblait envelopper son cerveau l'empechait de comprendre ce qui
se passait, il n'arrivait meme pas à savo ir où il se trouvait. Mais le
mouvement autour de lui continuait, un plus intense à chaque instant et
bientot, il se sentit bouger legerement. L'instant d'apres, Clark entendit des
bruits, semblait-il de talons, contre le sol de bois autour de lui. Aussitot,
son cerveau sembla se remettre en marche. Immédiatement, tel un réflexe,
Clark ouvrit les yeux et alors que la personne qui l'avait réveillé semblait
s'éloigner de lui, Clark se redressa, regardant dans son dos. Ainsi, il vit
la silhouette magnifique de Leyana, de dos, qui s'apprétait à descendre les
escaliers pour sortir de la grange.
Clark: (calme) où tu vas?
Sur le coup, Leyana fut surpris mais ne mit pas de temps à réagir, se
retournant vers Clark. L'expression de son visage avait bien changé, ses yeux
ambrés n'avait plus cette brillance éclatante, pétillante de bonheur, ils
étaient teinté d'une intense tristesse. Néanmoins, Leyana s'efforça à
sourire à Clark, essayant de le rassurer.
Leyana: ja vais voir si ta mere a besoin d'aide.
Clark acquiesça d'un timide sourire mais il ne voulait pas la laisser partir
comme ça, il fallait qu'il lui dise, elle en avait tant besoin.
Clark: (voix douce) viens.
Alors qu'il s'asseyat sur le bord du canapé, Clark tendit sa main droite vers
Leyana, l'invitant à se rapprocher. Lentement, Leyana consentit à se
rapprocher et arrivé à distance suffisante, elle mit sa main dans celle de
Clark, entremelant ses doigts dans les siens, se rapprochant de lui. Tous deux
se regardaient droit dans les yeux, Clark souriant timidement, il esperait que
Leyana en fasse de meme. Mais meme arrivé en face de Clark, à quelques
centimetres de lui, elle ne consentait toujours pas à sourire. Clark bougeait
legerement la main dans celle de Leyana, dans une attitude de tendresse, il
devait lui dire. Alors qu'il regardait leurs deux mains serrées l'une dans
l'autre, Clark releva enfin ses yeux et les plongea dans ceux de Leyana, dans
une expression d'intense sincérité.
Clark: (tendrement) je serais toujours là pour toi.
Leyana consentit enfin à adresser un sourire, bien qu'assez timide, à Clark.
Leyana: (voix basse) merci.
Celui-ci sembla emplit d'une energie nouvelle, ravi de voir enfin Leyana
sourire à nouveau. Puis, lui souriant de plus belle, Clark comprit que ce
seul geste de sa part suffisait à son bonheur. Il savait desormais ce qui se
passait, il savait ce qu'il devait. Ce qu'il aurait dû faire à Lana des lors
qu'il avait découvert ce qui les liait. Il ne devait pas faire la meme erreur
qu'avec elle. Prenant son courage à deux mains, Clark se rapprocha lentement
de Leyana, continuant de la regarder en souriant, allait-elle faire un geste
de recule? Clark continuait d'avancer, leurs levres ne se trouvaient plus qu'à
quelques millimetres l'une de l'autre. Enfin, Clark posa ses levres sur celles
de Leyana, lui posant un premier bais er, avant de marquer un moment
d'attente. Puis, il recommença toujours aussi doucement, lui donnant trois
baisers, Leyana ne faisait rien, pourtant elle ne l'empechait pas de le faire.
Et enfin, lorsque Clark reposa à nouveau ses levres sur celles de Leyana, la
jeune fille lui rendit ses baisers, doucement, tendreusement. Les baisers
etaient doux, tendres, tous deux s'adonnant à la tendresse qu'ils éprouvaient
l'un pour l'autre. Au bout de quelques minutes, Clark decolla ses levres de
celles de Leyana, rouvrant les yeux, Leyana ne souriait pas.
Leyana: (sincere) je ne veux pas que tu le fasse par pitié.
Clark: (compréhensif) je ne le fais pas par pitié, je te l'ai dit, je tiens
beaucoup à toi.
Aussitot, Leyana sembla elle aussi, à son tour, envahie d'une energie
nouvelle, une energie qui se manifesta en un large sourire, adresser de Clark,
ses yeux ambrés retrouverent leurs brillances de bonheur. Cette fois ce fut
au tour de Leyana de se pencher ver s Clark et de commencer à l'embrasser,
tous deux echanger des baisers passionnés, échangeant leur amour. La camera
recula, filmant les deux amoureux en train de s'embrassern tendreusement.
Bureau du Professeur Virgil Swann – New York – 1h23
Ainsi Swann savait maintenant quelle était la réelle utilité de cet
artefact si cher à Jor-El. Il n’avait pour seul role de transmettre à Josh
les informations dont il aurait besoin pour guider le jeune Kal-El, il devait
renforcer l’influence de Jor-El sur son fils. Il essayait de le faire sur
tous les fronts. Quelqu’un ne connaissant pas Jor-El aurait pu penser que
c’était là une atttude digne d’un pere modèle, vouloir guider et protéger
son fils etait respectable. Mais Swann savait que ce n’était en rien les
raisons qui motivaient Jor-El. Ou en tous cas ce n’était certainement pas
les principales. Plus les mois avançaient et plus l’étreinte de Jor-El se
resserrait sur Clark, bientôt le jeune homme n’aurait plus d’autre
possibilté que d’obéir à son pere biologique.
Josh et Swann, assis de chaque coté du bureau de verre, continuaient de se
regarder dasn les yeux, se jaugeant presque. Adressant un sourire presque
paternel à Josh, Swann reprit la parole, doucement mais distinctement.
Swann : je pense qu’il ets préférable, pour le bien de Kal-El, que nous
restions en contact.
Josh : si vous pensez que c’est mieux ainsi, je n’y vois pas d’inconvénients.
S’adressant de nouveaux sourires, Swann contourna le bureau à l’aide de
son clavier, sur l’accoudoir droit de son fauteuil roulant et rejoignit
Josh, de l’autre coté du bureau, qui venait de se lever. Il fit demi-tour,
se dirigeant vers le seuil de la porte, Swann à ses cotés. Mais soudain,
Josh se figea sur place, quelque peu recroquevillé sur lui meme, portant les
mains à ses tempes, les yeux fermés dans une grimace de douleur habituelle.
Une fois de plus, le sifflement suraigu v enait de s’élever dans sa tete,
perçant puissament ses tympans, sa tete semblait sur le point de prendre feu.
Surpris par son arret soudain, Swann se figea son tour et fit pivoter son
fauteuil sur place, se retournant vers Josh. Le voyant dans une telle posture,
Swann ne put s’empecher de se demander ce qui pouvait bien lui arriver. Mais
ce qui attirait le plus son attention n’était pas l’étrange attitude de
Josh mais la lueur couleur or qui s’échappait de son poing droit serré.
Swann savait ce qu’elle renfermait, c’est pourquoi il avait peur de ce qui
allait se passer. Mais la suite des évènements ne fit pas attendre :
subitement Josh releva la tete, ses yeux d’ordinaire déjà si claires
etaient devenus encore plus pale et l’expression de son visage etat devenue
etrangement dure. Il se redressa avant de tourner le dos à Swann. Ses yeux
pales rougeoyerent pendant un instant puis, concentrant encore plus intensément
sa vue sur l’ordinateur portable de Swann, Josh laissa échapp er deux
bribes de chaleur qui s’ecraserent contre l’ordinateur qui explosa. Puis,
ravi, Josh se retourna vers Swann, le regardant en souriant, d’un sourire
inhabituel, d’un sourire machiavélique. Enfin, une voix s’adressa à
Swann, elle semblait venir de Josh, puisque Swann n’avait pas ouvert la
bouche. Pourtant Josh non plus n’avait pas ouvert la bouche. De plus, cette
voix etait étrangere à Josh, ce n’était pas la sienne. Des le premier mot
prononcé, Swann le reconnut, il s’agissait d’un ancien ami.
Jor-El : votre role dans la destinée de mon fils s’est achevé. Je ne vous
laisserai pas lui nuir comme vous l’avez fait à Krypton.
Swann : mais Jor-El, écoutes-moi …
Jor-El : vous avez cessé d’etre mon ami des lors que votre humanité vous a
submergé.
A la suite de ces mots, Josh ferma les yeux. Quand il les rouvrit, son sourire
machiavélique avait disparu au profit d’une expression désolée, ses yeux
avaient repris leur teinte bleue claire. Il se re tourna vers le bureau.
Josh : je suis vraiment désolé, je ne voulais pas …
Swann : ce n’est pas de votre faute (regardant l’artefact éteint dans la
main de Josh) une fois de plus, Jor-El s’est joué de nous.
La Torch – Smallville – 2h43
Malgré une amnésie plus qu’handicapante, Chloé avait essayer de retrouver
la vie qui était la sienne avant cette deuxieme chute de météorites. Meme
s’il était parfois difficile de vivre en sachant qu’on avait eu une autre
vie, peut etre meilleure, Chloé essayait de vivre au mieux cette nouvelle
vie, déjà ravie de n’avoir pas perdue la vie dans cet incident qui aurait
pu finir encore plus dramatiquement. De plus, Chloé n’avait pas trop à se
plaindre, la passion qu’elle avait eu avant son ambésie semblait avoir survécue
: Chloé avait conservé sa passion pour le journalisme.
Tel en témoignait sa présence dans les locaux de la Torch en cette heure
avancée de la nuit. Visiblement c et instinct journalistique n’avait pas été
suffisament enfoui pour etre oublier à tout jamais. Chloé, assise sur uen
chaise, derriere son ordinateur portable, analysait l’article à paraître
le lendemain. La faible lueur de la lampe posée sur l’écran de son
ordinateur éclairait le visage tiré par la fatigue de la jeune journaliste.
Un gobelet de café dans une main et la deuxieme posée sur la souris, Chloé
effectuait une énième mise au point sur l’article à paraître en premiere
page. Pourvu d’une photo
en son centre représentant la marque gravée par Josh dans le couloir du lycée,
l’article avait pour nom « Sinistres crétins ou activité extraterrestres
? » . Rien n’aurait pu etre plus claire. Soudain brisant l’intense
concentration dont faisait preuve Chloé, un petit bip sonore se fit entendre
au moment où, au bas de l’écran sur la barre de menu, une nouvelle fenetre
etait apparu portant le nom de « Nouveau message ». Un sourire apparaissant
sur ses levres, Chloé porta le curse ur de sa souris sur la fenetre et cliqua
dessus, ouvrant une nouvelle fenetre, sa boite Email.
En haut de la page, écrit en noir, apparaissait le nom du destinataire : Sean
Vanat. Visibement, Chloé avait reçu récemment d’autres e-mails du jeune
homme. C’était surement l’email qu’elle attendait avec tant
d’impatience. Elle cliqua donc sur le nouvel email,
ouvrant le message de Sean. L’email s’ouvrit :
« Salut,
comme tu me l’as demandé voici les informations que tu m’a demandé.
Sache que Virgil Swann n’est pas un homme que l’on aborde facilement.
J’ai essayé personnellement de l’interviewé à la suite de son accident
qui lui a dû son infirmité. Mais il n’a jamais accepté, pourtant tu
connais mes relations. Une fois de plus je n’ai pas pu en apprendre long
mais apparemment, Swann est omnibuler par Smallville en ce moment. J’ai mis
en piece jointe quelque chose qui, je pense, va t’intriguer. »
De plus en plus surexcitée, Chloé descendit le curseur de sa souris
jusqu’au bas de la souris et cliqua sur le lien de la piece jointe. Aussitôt,
une nouvelle fenetre s’ouvrit, tres sombre, Chloé se voyait refleter sur
l’écran. Et enfin, l’image devint un petit peu plus claire, il
s’agissait d’une vidéo, visiblement amateur. La pénombre autour etait
telle qu’il était difficile de voir ce qui se passait. Seule un peu plus
loin, une haute tour de verre et d’acier s’elevant dans les airs etait
visible de part ses lumieres bleuatres. La camera
filmait le hall de cette tour, un de ces portes de verre s’ouvrit, poussé
par une silhouette habillée tout de noir et un capuchon sur la tete. La
personne s’arreta sur le trottoir, regardant droit devant elle, la camera
la filmait de profil, étant un peu plus loin sur le trottoit, à la gauche de
la personne. Et soudain, en un éclair, la personne avait disparue, s’éloigant
à une vitesse ahurissante. Quelques secondes plus tard, la vidéo s’arreta,
Chloé refletait à nouveau sur l’écran, un sourire encore plus large
apparaissant sur ses levres.
QG de Morgan Edge – Métropolis – 3h23
Le bureau du Patron du crime était extremement calme et reposant à
l’instar du maitre des lieux, il n’avait connu une telle pleinitude, et
dire que ce sentiment d’intense bonheur lui venait du fils de celui qu il
avait tant haï. Assis dans son long fauteuil de cuir noir des plus
confortables, Edge regardait ses mains jointes sur ses genoux, l’esprit
vaguement ailleurs, il ne pensait meme pas, il n’en avait pas besoin. Dans
les mois qui viendraient, Edge pourrait se venger de la famille Luthor grace
à l’étrange naïveté de son ultime descendant, Edge n’en avait aucun
doute, la famille allait s’éteindre au moment où sa vengeance serait
accomplie. Et en prime, Edge découvrirait le secret du siecle.
Soudain, frappés à la porte d’entrée en bois, deux coups vinrent briser
ce silence et par le meme coup l’intense et profonde réflexion dont il s’était
épri s. Apres avoir repris contact
avec la réalité, un large sourire apparaissant sur son visage, Edge redressa
la tete vers la porte et ordonna d’entrer. L’instant suivant, la porte
s’ouvrit lentement, laissant entrer une jeune femme, la trentaine, les
traits eurasiens et ses longs cheveux noirs relevés en chignon. Le Docteur
Adriana Iwo referma lentement la porte, d’un gest assez nerveux. Edge la
regarda s’avancer vers lui et lui fit signe de s’asseoir en face de lui,
dans un fauteuil en cuir, Edge avait toujours son sourire radieux. En
s’asseyant, Edge sentit la pression lui monter jusqu’au cerveau, la vie
d’une personne proche dépendait du choix de cet homme aussi froid que
l’antarctique. Sans autre préambule, Edge s’adressa à Iwo.
Edge : votre candidature au projet Kal est-elle toujours de rigueur ?
Iwo : (d’une voix qu’elle s’efforçait de rendre sure) bien sûr, rien
ne me ferait changer d’avis !
Edge : meme si j’y apportais quelques menus changements ?
Iwo : ma détermination est sans équivoque !
Edge : tres bien, si telle est votre décision, vous etes réhabilitée.
Le premier sourire que l’on vit à Iwo, apparut sur ses levres. Elle allait
pouvoir reprendre les recherches et sauver la vie de cette jeune fille. Edge,
de son coté, plongea sa main dans sa veste posé sur le dossier de sa chaise.
Il ressortit une petite carte en carton blanc et la posa sur le bureau. Il la
fit glisser sur le bureau vers Iwo, l’invitant à s’en saisir. Iwi la prit
donc et y jeta un œil, surprise. La camera
filma la carte, elle indiquait une adresse : « Luthor Corporation, Luthor
Plaza ». Aussitôt, la jeune doctoresse releva la tete, étonnée, abasourdie
meme.
Iwo : je vais travailler pour Lex Luthor ?
Edge : (souriant de plus belle) non, vous allez travailler dans les locaux de
la Luthorcorp. Je ne connais personne qui soit meilleur dans l’art du secret
qu’un Luthor.
Appartement de Josh – Smallville – 2h03
Jamais Josh n’avait eu à supporter une telle nuit, tant riche en
rebondissements, il s’était passé plus de choses en une nuit que depuis so
arrivée à Smallville quelques jours plus tot. Mais tout cela etait enfin
fini, Josh etait soulagé que tous ces phénomènes étranges dont il était
victime s’arretent enfin.
La clé de son appartement à la main, Josh gravit les dernieres marches de
l’escalier menant à l’étage du Talon. Il posa le pied sur le palier,
l’esprit vaguement ailleurs. Il posa son deuxieme pied et s’approcha de la
porte d’entrée de son appartement. A quelques metres, l’attendait cette
fameuse porte, le Talon était étrangement silencieux, bien sûr il était
fermé depuis longtemps mais il était étrange de le savoir si vide et calme.
Dans un cliquetis metallique, Josh introduisit la clé dans la serrure et
ouvrit la porte, pénétrant dans la salle principale de son appartement tres
sombre. Il referma la porte de bois derriere lui, len tement et,
machinalement, la ferma à clé. Ensuite, Josh posa les clés sur le meuble de
chevet, sur sa gauche, à coté de la porte. Il entreprit ensuite de se déhabiller
: il enleva son sweat noit à capuche, son maillot puis porta sa main à sa
poche, sur le coté de son pantalon. Il en ressortit l’objet métallique qui
lui avait valu tant d’évènements étrange : l’artefact désormais de
forme pentagonale. Le tenant du pouce et de l’index, Josh observa un moment
son symbole au centre, gravé dans le métal « Guide », comme un pseudonyme.
Puis s’arachant à cette contemplation, Josh la posa enfin sur le meuble de
chevet, à coté des clés. Il entreprit d’enlever son pantalon lui aussi
noir, s’assit sur le bord du lit et enleva les jambes du pantalon avant de
le jeter sur le sol, avec les autres vetements. Il entra ensuite dans son lit,
se recouvrant des draps, éteignit la lumiere puis se coucha tpute à son
aise, tournant le dos au meuble de chevet sur lequel étaient posés les clés
et l’a rtefact. Quelques minutes plus tard, alors que Josh commençait déjà
à s’endormir, la lueur or recommença à s’illuminer, le symbole « guide
» recommençait à s’illuminer, plus faiblement qu’auparavant, d’une
brillance qui ne suffisait pas à attirer l’attention de Josh.
Pendant ce temps, à quelques kilometres de là, dans les grottes Kawache. Une
faible lumiere blanche, produite par le clair de lune passant à travers une
breche éclairait l’espace de la salle de la légende de Naman, laissant
voir les divers symboles dessinés sur les murs, représentant la légende qui
déterminait la destinée de Clark. Il n’y avait pas un bruit, tout était
calme, hormis la faible brise de vent qui soufflait lentement, péniblement
sur les parois rocheuses. Chaque symboles semblaient figés, fait de réelle
peintures rupestres. Mais soudain, une vive lueur couleur or vint envahir tout
l’espace de la salle, rendant impossible de voir autre chose que la lumiere,
plus rien n’apparaissait, le silence de marbre avait disparu, le sifflement
si familier à Josh s’élevait cette fois entre les murs de la grottes
Shamane, un évenement étrange etait en train de se produire, un évenement
qui aurait de lourdes conséquences. Puis, peu à peu, la lumiere commença à
s’estomper et l’on put voir l’origine de cette lueur : au plafond de la
grotte, formant la voute du toit rocheux, un creux de forme pentagonale réguliere
s’était creusé, en plein centre du plafond, à l’instar de la serrure
octogonale et s’illuminait de cette leuru or qui diminuait peu à peu.
- FIN -